Arrivée des candidats | FT. Les Jupiteriens
+ la frippe, la frappe | Frais comme un gardon, une clope au bec, une main qui tire ma valise toute pétée, de l’autre je tends les doigts vers la poignée de la porte d’entrée. Il m’a pas fallu très longtemps pour la trouver, cette foutue poignée. Ma galerie occupe tout le rez-de-chaussée de l’immeuble. J’arque un sourcil et aspire une grande latte sur ma barre de cancer puis je me décide enfin à pousser la porte de la Maison Jupiter en jetant un dernier coup d’oeil à la caméra qui va filmer nos allées et venues vingt-quatre sur vingt-quatre. « Salut » je lâche d’une voix rauque à travers un épais nuage de fumée dans le hall de la maison. J’suis le premier, pourquoi j’suis pas choqué ? J’hausse les épaules et au moment de hisser ma valoche dans la grande pièce de vie, la cendre de ma clope vient s’écraser sur le sol en métal et un bruit strident s’est soudainement élevé dans toute la baraque. « Bordel de … ! » J’ai sursauté et mon coeur a manqué un battement. action, réaction. Les yeux exorbités j’ai frotté la cendre au sol d’un coup de chaussette, lâché ma valise et levé le menton vers la source du bruit. L’alarme anti-incendie. « Merde merde merde » je jure comme un charretier en courant à la cuisine pour balancer ma clope dans l’évier. « Comment on éteint ce machin ?! » Je râle, plein de caca en revenant sous l’alarme, armé d’une queue de billard pour tenter de la désactiver.

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Jour J. Tu jettes un dernier coup d’œil à ton miroir et tu prends une grande inspiration. Finalement, ça te ferait presque angoisser ces conneries. Ou alors c’est l’excitation qui te donne mal au bide ? Tu n’en sais trop rien. Tu as l’impression d’avoir de nouveau douze ans et de faire ton entrée au collège, qui te semblait alors être l’école des grands. Cette année, tu fais ta rentrée devant les caméras et donc potentiellement 51,47 millions de personnes. Y’a de quoi avoir un peu mal au ventre non ? Machinalement tu attrapes ton téléphone et tu consultes ton horoscope. Tu le connais déjà sur le bout de tes doigts, mais qu’à cela ne tienne, t’as besoin qu’on te dise à quel point tu es merveilleuse, à quel point ta vie est merveilleuse et comme tu vas accomplir de grande chose. Lune dans la maison des plaisirs, conjointe à Neptune elle est synonyme d’insouciance dise-t-il. Ça tombe bien c’est exactement ce dont tu as besoin. Ou bien. Oui ça sera sans doute bien plus efficace. Tu sors d’une petite boîte une petite pilule que tu avales presque aussi vite. Adieu les soucis. Bonjour l’insouciance puisque les astres en ont décidé ainsi, que leurs volontés soient faites. Vous vous laissez aller à faire des projets. Oui, et ils seront grands et beaux. Confiance retrouvée tu attrapes ta valise et tu avances vers ton destin toute vêtue de bleu puisque c’est, paraît-il, ta couleur du jour, celle qui t’aidera à éviter les fausses notes pour conquérir le monde. Sans surprise tu découvres qu’ils ont fait les choses en grande pompe. Tu souris à la caméra qui te suit à la trace. On te file ta clé du paradis et te voilà dans la course. C’est grand ici. C’est beau aussi. Tellement beau que toi qui es rarement impressionnée par quoi que ce soit te surprends à ne plus avoir ou donner de la tête. « Bah merde alors » que tu lâches sans même y prêter attention. Tes aïeux vont s’arracher les cheveux à attendre sortir de la bouche de l’ange que tu es de telles obscénités. Tu traînes derrière toi ta valise trois fois trop lourde alors qu’on te fait signe de te diriger vers le grand salon. Apparaît alors un type qui s’agite à coup de merde merde merde, une queue de billard à la main, alors que le cri strident de l’alarme incendie se fait entendre. Tu arques le sourcil alors que ton radar astrologique se met en marche. Y’a qu’une Balance ou un Sagittaire qui puisse être aussi maladroit. « Besoin d’aide  ? » Oh oui et t’as l’impression qu’il en a besoin depuis qu’il est né, petite brebis égarée. Tu seras son berger. Voilà la première mission que les astres t’on confié. Tu te rappels souriante de ton horoscope. Votre Lune sextile à Pluton apporte tolérance et lucidité. Vous vous sentez généreux. Tu abandonnes ta valise avant d’aller à sa rencontre. Tu réalises une fois à sa portée qu’il est plutôt beau garçon.   « Peut-être que tu devrais monter sur une chaise ? » T’attrapes la première chaise qui rencontre tes yeux avant de lui sourire « En fait, enchantée, moi c’est Genesis mais tout le monde m’appelle Gen ».

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« T’as rien oublié t’es sûr ? T’as bien une photo de moi dans tes affaires hein ? T’es sûr que tu veux pas que je t’accompagne ? » Luke, Luke, Luke… inarrêtable, capable de débiter un flot de paroles incessant sans ressentir le besoin de respirer. Son petit frère, il l’avait poussé dans la gueule du loup et s’il quittait aujourd’hui l’appartement, c’était à cause de ses conneries. Alexander, si loin de l’image banale du coréen lambda. Il n’avait ni nom célèbre, ni argent. Alors quoi ? On l’avait choisi à cause de sa gueule de vilain garçon ? Balançant son sac sur son épaule, en proie au doute, il restait figé quelques instants, la main sur la poignée de la porte. Il n’avait pas le droit de changer d’avis. Il avait signé un foutu contrat.  « Pourquoi je fais ça ?» qu’il demandait avec l’espoir d’obtenir une réponse qui lui donnerait l’impression d’avoir fait le bon choix. Mais tout ce à quoi il avait le droit était un franc et direct « Trouver l’amour et montrer ton talent. » Il avait toujours été rêveur son frère, impulsif et inconscient. Résultat de la coke dans le sang de sa mère qui avait du attaquer son petit cerveau. « Aller, la voiture t’attends. » Et il se faisait foutre à la porte de son propre appartement. Vêtu de blanc, des vêtements qu’il n’avait pas choisi, mais qui d’après son frère, le rendait plus doux, il se laissait emmener jusqu’au lieu de tournage. D’abord surpris par la caméra qui l’attendait devant ce qui semblait être son futur logement pour les prochaines semaines. Les sourcils froncés, il se sentait mal à l’aise Alexander, à se faire épier. Mais c’était le but du jeu non ?
Attiré par le bruit strident d’une alarme incendie il retrouvait les deux inconnus déjà présents. Ses chaussures laissées à l’entrée, il balançait son sac sur le sol.  « Je peux faire quelque chose avant que ça explose nos tympans ? » Il y tenait à ses oreilles. Alors il montait sur la chaise sans même demander pour éteindre le détecteur. Ni bonjour, ni présentation. Un simple  « Qui est le con qui fume à l’intérieur ? »

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+ la frippe, la frappe | En proie à une crise de colère imminente, je lutte, queue de billard en main, pour décrocher ce foutu boitier au plafond. J’suis presque certain de saigner des oreilles tellement c’est fort. Sourcils froncés, je tente d’ignorer les clignotements rouges des caméras. Bah bravo. « Besoin d’aide ? » mes poils se hérissent au son d’une petite voix printanière et mon coeur manque un second battement. A ce rythme-là je risque bien de crever avant d’emménager. « Hein ? » je grogne pour couvrir le bruit de l’alarme en me retournant vers l’aide précieuse envoyée des cieux. Et c’était l’cas de le dire. « Oh. Salut ! » Je lâche en baissant les bras pour faire face à la minuscule nana en face de moi. Elle m’a perturbé en moins de deux. « Peut-être que tu devrais monter sur une chaise ? » qu’elle me dit de but en blanc. J’hausse les sourcils en la voyant me ramener une chaise. « C’est sur que ce sera plus utile que ce truc de merde. Merci » je lui répond en désignant la queue de billard avant de prendre la chaise pour grimper. Une fois dessus j’arrive enfin à bidouiller le boitier et ladite @yeon genesis se présente. Je maitrise mon équilibre en lui répondant « Moi c’est Keith, mais les gens m’appelle Kiss. Enchanté… » au moment même, un autre coloc (@kwon alexander) fait son apparition. Le gueux est apparut si subitement que j’ai faillis m’éclater parterre en tombant de la chaise. Sans pour autant avoir désactivée l’alarme. « Je peux faire quelque chose avant que ça explose nos tympans ? » dit-il pendant que je retrouve mon équilibre pour chopper le boitier. « J’suis dessus mec, j’suis dessus. » J’réponds. Hop, ni une ni deux je dézingue le boitier dont l’alarme s’éteint dans un gargouillis pittoresque et le donne à Gen avant de descendre de la chaise sur une douce note de « Qui est le con qui fume à l’intérieur ? ». Aie, ça pique. Je serre les fesses pour pas tout faire foirer dès le premier jour et laisse ma raison prendre le dessus. Parce qu’il a raison, ce mec. J’ai vraiment été con sur ce coup-là. « C’est moi. J’ai foiré j’sais, désolé. » Je leur lance un regard qui se veut excusant à tous les deux et hausse les épaules avant de leur tendre la main dans un sourire white : « Keith Lee, pour vous servir. Et si on allait se poser dans le salon en attendant les autres ? » en moins de deux je me retrouvais le cul enfoncé dans un gros fauteuil club noir à loucher sur le petit bar à notre droite.

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Ça ne fait pas cinq minutes que tu as mis les pieds dans cette maison que déjà tu t’y sens comme un poisson dans l’eau. Tout ça, ça doit être une histoire d’onde. Ou alors l’architecte qui s’est occupé de décorer la maison est du genre adepte du feng shui. Ce n’est pas désagréable toi t’as rien contre cet art millénaire chinois qui vise à harmoniser l’énergie d’un lieu. Après tout on veut voir le meilleur de vous-même derrière la caméra qui tourne à plein régime et quoi de mieux qu’un aménagement permettant de favoriser votre bien-être ? Ouais plus t’avances et plus t’as l’impression que l’énergie du chi circule bien. Ou alors cette onde positive émane de l’aura de @lee keith? T’es bien renseignée sur la question et tu sais mieux que personne que chaque être humain à une aura. C’est de la parapsychologie, t’es peut-être pas aussi calée dans ce domaine qu’avec l’astrologie, mais tu te défends. Oui malgré le bruit assourdissant de l’alarme incendie tu peux presque discerner le contour coloré, comme un halo de lumière qui rayonne autour de lui. Une force vitale de caractère, l’une de celle qui ne vous laisse pas indifférent. C’est la première fois que tu distingues une aura comme ça, peut être que comme tu l’as lu dans les livres sur le sujet, tu possèdes des capacités extrasensorielles particulières. Ou alors t’es en train d’halluciner à cause de la pilule avalée plus tôt ? T’en sais rien, tu sais seulement que pour une raison qui t’échappe un peu t’as pas envie de quitter des yeux la silhouette de cet inconnu qui se bat contre l’alarme et qui présente un souvenir charmeur. « Kiss » que tu répètes intriguée. Oh oui tu le regarderais bien encore un petit moment seulement ton alarme à toi, celle qui capte les ondes, se retrouve soudainement perturbée par l’arrivée d’un nouveau protagoniste (@kwon alexander). Autorité. Lui n’est pas venu pour niaiser. Il en impose le nouvel habitant. À peine arriver qu’il prenne déjà les choses en main et monte sur la chaise que tu venais d’amener à ton âme en difficulté. Pas de doute on est face à une forte personnalité. Y’a qu’à regarder son look. Blanc, sobre et pourtant loin de passé inaperçu. Minutieux il parvient à ses fins sans trop de difficulté. On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Ça c’est bien digne d’un capricorne. Tu fais la moue. Avec un capricorne c’est toujours la même chose : ça passe ou ça casse, mais tu laisseras sa chance à ce jeune-homme, parce que tu es comme ça, et parce que tu sens qu’il a un ascendant sympathique. « Merci » que tu lui lances alors qu’il descend de la chaise et que Keith se fond en excuse. Il est presque craquant avec son air plus ou moins gêné. Il vous propose de passer au salon, tu ne te fais pas prier et t’en profites pour te diriger vers le petit bar « On peut pas commencer cette histoire sans trinquer, une bière, ça vous va ? » que tu lances sans même attendre leur réponse. Tu  prends place sur le canapé une fois lesdites bières distribuées et tu focalises ton attention sur le dernier arrivé   « Gen reine des astres et toi jeune capricorne comment on doit t’appeler ? »  

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((meuf stylée tavu)) diantre. fut la première réaction en approchant de la maison qui dorénavant serait la sienne. en voilà un charmant accueil : l’alarme à incendie qui braillait tout ce qu’elle pouvait. vrillant les tympans ainsi que l’envie de rentrer de la jeune femme. comprenez que même avec toute la bonne volonté du monde il était difficile de se réjouir de se faire exploser les oreilles par les hurlement strident d’une alarme – et puis les bombes de peintures c’est vachement inflammable… seola attendit avec un petit sourire que le chant relativement peu envoutant des sirènes s’arrête pour enfin entrer dans la bâtisse. tout à fait son genre soit dit en passant. comme tous les coréens de sa génération qui aimaient se la jouer bohème mais pas trop, seola savait apprécier le charme de l’architecture urbaine – 100% ambiance loft à chicago. le rêve pour une artiste aux accents hypster comme elle – pas du tout superficielle, non non. elle tira sa valise dernier cri recouverte de stickers pour que l’illusion soit parfaite jusqu’à l’étage. arrivée sur le palier la jeune femme se stoppa pour réajuster sa tenue, la première impression était primordiale d’après elle. c’était la raison pour laquelle elle avait choisi son meilleur look de « même en faisant aucun effort je suis plus stylée que toi ». c’était là toute la subtilité du style au quotidien de la jeune femme quand elle n’était pas prise d’une poussée d’élégance et qu’elle sortait un tailleur chanel. enfin, après avoir replacé presque négligemment une mèche bleue, elle fit enfin son entrée. abandonnant sa valise avec d’autres bagages elle se dirigea vers le salon d’où elle entendait des voix. « qui a essayé de brûler qui ? » belle entrée en matière. seola affichait un sourire tout en détente. « salut, je m’appelle geum seola. » elle salua d’un geste de la main les premiers arrivés avant de se tourner vers la seule autre fille. « j’ai entendu parler de bière. » pas le temps de niaiser comme on dit.  

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+ la frippe, la frappe | Affalé dans le fauteuil club, les jambes tendues devant moi, je lance un regard brillant à @yeon genesis qui nous propose de boire un coup pour fêter notre arrivée. « Avec foutu plaisir. » je lâche en me redressant sur mes pattes au moment-même où une nouvelle âme débarque dans la pièce (@geum seola). Elle ressemble à ces nanas stylées du centre-ville qui semblent vivrent à mille kilomètres à l’heure. « Yo Seola, bienvenue » je lui répond à travers un sourire, les mains enfoncées dans les poches. Elle demande qui a essayé de cramer qui et j’lui lance un regard faussement innocent. « J’t’assure que c’était pas voulu. » Raclement de gorge puis j’ajoute « Je suis de service, qui veut quoi ? » ni une ni deux je glisse dans la cuisine qui m’offre une vaste vue sur la ville. L’énorme frigo en inox s’ouvre à moi et je plonge tête la première dedans : « Bière blonde ou ambrée, Soju, Vin blanc, Vodka … Hé bah, il a pas chômé le stagiaire d’la prod. » Je constate d’une voix grave en ressortant du frigo avec un pack de bières dans une main et du soju dans l’autre, toujours fidèle aux traditions locales. « Ça vous va ? » je lance aux autres en revenant déposer mon butin sur la table-basse.

La baraque est assez grande pour accueillir une armée de gueux malchanceux pourtant j’sens qu’il manque quelque chose. Je fronce les sourcils et fouille la pièce des yeux en ouvrant le pack de bières. « Vous auriez pas vu une boule de bave ambulante ? Dans les vingt-cinq kilos environ. » je demande tout en décapsulant une bière pour chaque fille par politesse, décidant que @kwon alexander est assez grand pour se la décapsuler tout seul. Un bruit de gargouillis familier résonne à l’autre bout du salon et mon énorme bouledogue anglais jaillit sur mon vieux skateboard dans une trainée de bave bien dégueulasse. Sacrée entrée dans le game. J’suis moi-même un peu choqué, sur le coup. J’paris cent mille wons qu’ils ont jamais vu un truc pareil. Raclement de gorge. « Ah, euh, j’vous présente un autre coloc. Rupert. Perso je l’appelle le Clebard de l’Enfer. » Je désigne du menton l’étrange créature que j’ai hérité d’une ex petite amie il y a fort longtemps et que la prod attendait de nous balancer comme un bon coup de com. Je me rassois dans le fauteuil, bière en main, lorsque Rupert en question s’approche de notre petit groupe pour aller baver sur les pieds des nouveaux membres de sa famille. Ce truc aime tout le monde, de toute façon. « On trinque ? » Je lance en levant ma canette devant moi.

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T’es bien, posée sur ce qui est désormais ton canapé, entourée par les deux jeunes hommes qui sont désormais tes colocataires pour une durée indéterminée. Évidemment le bellâtre qu’est kiss ne refuse pas ta proposition de bière et une fois de plus t’as l’impression que les astres sont de ton côté. C’est à ce moment précis où tu te perds dans tes rêveries qu’une nouvelle arrivante fait son entrée. Elle est jolie (@geum seola) elle donne une vibe de petite reine d’insta. Genre efortless, mais stylée. Vibe d’artsy queen qui te plaît bien. Ouais c’est le genre de meuf qui en trois secondes avec ce qu’elle dégage te donne envie de creuser. Elle à l’air chill et en même temps au son de sa voix tu vois bien qu’elle n’est pas là pour se faire marcher sur les pieds. T’es d’autant plus séduite, t’aimes les gens qui savent ce qu’ils veulent. Comme à ton habitude tu déclenches ton radar. Bélier ? Peut-être bien. Quoi que, elle dégage comme @kwon alexander une bonne aura de capricorne. Joviale malgré son regard inquisiteur. Ouais, plus aucun ne doute. Ce n’est pas de sa faute, c’est le capricorne qui sommeille en elle qui parfois cherche à prendre le dessus. Quoiqu’il s’est décidé, cette fille-là sera dans tes petits papiers. T’as envie d’apprendre à la connaître et tu ne te caches pas de lui faire savoir  « Bienvenue parmi nous darling, j’crois que toi et moi on va faire de grande chose » Preach. Puisque les astres en ont décidé ainsi.  On ne te laisse pas le temps de développer le pourquoi du comment que l’objet même de tes fantaisies refait son apparition avec de la bière et du soju   « C’est parfait » que tu lances de ta voix la plus mélodieuse en ne manquant pas de perdre tes yeux sur sa silhouette bien dessinée. T’es tellement pas discrète que la terre entière à sans doute déjà remarqué ton crush mais t’en as rien à battre, c’est bien connu t’as rien à cacher, ni à lui, ni a personne. Tu t’en bats tellement les couilles que tu n’hésites même pas à le lui faire savoir   « Toi j’t’aime bien » (@lee keith ) tu ne développeras pas plus non plus, jetant ton dévolu sur ta bière et sur votre nouvelle quête :  celle d’une boule de bave ambulante. Puis voilà qu’il fait son entrée fracassante. Un bouledogue et un skate. Parfois tu te dis qu’il serait temps que tu arrêtes les petites pilules couleur arc-en-ciel. Dès que tu jettes ton dévolu là-dessus tu te mets à voir des trucs cosmiques. Tu plisses les yeux, mais y’a rien à faire le chien et son skate sont bel et bien toujours là et visiblement tu n’es pas la seule à le voir.  « Rupert c’est ce qu’on appel faire une entrée bordel » tu te mets à genoux et tu caresses la grosse boule de poile comme si c’était le truc le plus extraordinaire à voir dans ce monde.  « Y’a qu’un lion pour faire une telle entrée pareil ». Une star est parmi vous. Tu finis par revenir à ta place initiale pour trinquer avec les autres en levant ton air de façon solennelle  « A cette aventure les gars »   

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Ses mains se frottent entre elles alors que les hauts parleurs de son téléphone crachent péniblement le rap old school sur lequel il s'enjaille. Après avoir remis en place ses fringues il se penche sur la glace crade de sa salle de bain. Il retire d'un revers de main la mousse à raser restante sur son menton avant d'approcher son pif du miroir pour vérifier qu'il n'y restait aucun résidu de poudre. Il est déjà en retard, manquerait plus qu'il se ramène avec un reste de C sur le nez. Il rit tout seul en quittant la salle de bain en trombe. Il chope au passage la poignée de sa valise et d'une autre main son paquet de Marlboro. Il sort de son appart étrangement vide et claque la porte derrière lui. Au revoir son ancienne vie, il sentait les changements venir et il en sourit rien que d'y penser. Il avait hâte de savoir ce qui pouvait l'attendre en participant dans une pareille émission. Ca avait peut être été une idée stupide, mais il est trop tard pour y songer, il est déjà devant la maison où il a été convié. Espérons que c'est la bonne adresse, impossible pour Jiho de remettre la main sur ce putain de papier qu'il a reçu de la production. Oh et puis merde. Il jette sa fin de clope avant de rouler sur cette dernière avec sa valise. Il pousse la porte pour une entrer en fracas, une fois dans le pas de la porte il lâche sa valise pour s'exclamer devant les caméras : " Le roi est là ! " Il lance un premier clin d'oeil à la caméra à sa portée avant de tourner sur lui même pour ensuite adresser une petite danse des sourcils à ses spectateurs. Jiho laisse sa valise dans l'entrée pour s'approcher, non sans casser la démarche, vers le groupe installé plus loin dans des fauteuils. Une autre petite danse pour le petit chien qui accoure lui faire le plus bel accueil qu'il soit. Le décoloré prit un air surpris avant s'accroupir à la hauteur de ce petit chien auquel il a tant pu être comparé dans sa jeunesse. " Mais c'est qu'on sait comment accueillir les belles personnes ici ! " Il prend le chien contre son t-shirt à la couleur flashy avant de relever son regard aux pupilles un poil trop dilatées vers les jeunes gens ici. Il vient checker tour à tour les autres participants présent dans la pièce. " Ho mais je vois que tout le monde s'est servi ! Et moi alors?! " Il donne une tape sur son torse, un grand sourire malicieux étirant ses lèvres " Jiho pour vous servir ! "

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Ça commençait mal. Très mal. Mais il était un peu trop sérieux Alexander, un peu trop strict et il regrettait déjà d’avoir décidé de participer à cette émission. Est-ce qu’il allait réussir à gérer cette situation et ses nouveaux colocataires ? Au moins le fumeur avait reconnu son erreur. Il ne pouvait pas rester bloqué sur un petit écart, et le fameux Keith ne recommencerait sûrement pas. Il détestait quand son côté de grand frère moralisateur pointait le bout de son nez et pour tenter de détendre l’atmosphère il décidait de les suivre jusqu’au salon en se présentant à son tour. « Alexander. Ou Alex. » C’était qu’il économisait ses mots le baman. Mais elle avait gentiment posé la question Madame Irma. Mais il fronçait légèrement les sourcils, il n’avait jamais aimé ce genre de délire. L’arnaque des voyantes. (@Yeon Genesis)

Resté debout, il observait la pièce qui faisait sûrement la taille de son appartement et une voix inconnu le sortait de ses pensées. Il la saluait d’un signe de tête (@geum seola), toujours aussi silencieux. L’alcool allait sûrement l'apaiser, mais il savait qu’il ne devait pas en abuser. Il n’avait aucune envie d’exposer ses vices dès les premières heures de tournage. Son secret, il tentait de le garder bien enfoui, et il était hors de questions que les téléspectateurs le découvre. Comme un grand garçon, il décapsulait sa bière. C’était un peu son métier, alors il ne s’en formalisait pas. Keith il était gentleman, ou peut-être qu’il avait déjà en tête de séduire une des filles ? Difficile à dire. Une question qui restait en suspend. Le regard attiré par le chien en skateboard, il osait enfin sourire, bien plus attaché aux animaux qu’à la race humain. Peut-être parce qu’il en avait été un quelques années plus tôt. Un animal. Légèrement détendu, il se baissait pour flatter la tête du bouledogue de sa main libre. Ça c’était chouette. Un bon point pour le crétin. (@Lee Keith)

Finalement assis sur le bord du canapé, plus proche de Gen, il levait sa bouteille pour trinquer. Il allait devoir vivre ici, avec ces inconnus, alors il allait falloir apprendre à s’ouvrir un peu. Le petit nouveau qui débarquait avec fracas semblait l’être un peu trop. Bien à l’aise face aux caméras. Il lui faisait presque peur. « Alex » qu’il répétait pour se présenter à nouveau alors qu’il attrapait une bière qu’il décapsulait pour lui tendre. Déformation professionnelle. Peut-être qu’il allait la fermer s’il lui collait le goulot dans la bouche.

FT. Jupiter House
Le premier arrivé n'était pas celui qui avait cru l'être. C'était celui qui avait refusé de quitter sa voiture et qui avait observé les autres candidats venir, un à un, entrer avant lui. Il avait regardé leur allure, leur démarche, leur visage, voulu savoir qui se pointait à un tel événement. Une émission de ce genre à laquelle lui-même ne s'était pas inscrit. Les dents serrées, on le sommait de sortir de la voiture, récupérer sa valise et se rendre sur le lieu également. C'était comme le forcer à exister, quelque part. Le forcer à voir des gens auxquels il voulait être invisible.
Il finit par obtempérer lorsque le chauffeur le menaça d'appeler la production pour avertir de son manque de coopération, que ça remonterait jusqu'à ses parents. La voiture démarrait et lui demeurait là, planté comme un con avec sa valise, plaqué sous sa casquette qu'il réajustait. Faisait pas chaud dehors, alors autant vite rentrer.
Pourtant devant la porte, sa main s'arrêta en entendant des voix. Des gens. Il n'allait pas pouvoir entrer sans se faire remarquer. L'idée de se faire interpeller et de voir se produire une confrontation le terrifiait déjà ; et devant des caméras de surcroît ? Mais quand faut y aller, faut y aller.
Il ouvrit la porte, doucement, discrètement, espérant ne pas se faire entendre. Lentement, sa silhouette apparu à l'entrée et la première chose qu'il vit fut une valise un peu plus loin, menant à d'autres, guidant son regard jusqu'à un groupe de gens qui, visiblement, prenaient déjà leurs aises. La mâchoire de Jin-Ho se serra instantanément alors que la porte se refermait automatiquement derrière lui, claquant sans forcer. Il les regarda tous, brièvement, toujours caché derrière sa casquette mais pas certain de savoir quoi faire ; quelques pas furent esquissés et en se rapprochant, il remarqua les bouteilles. Déjà là. Le fameux, l'imbuvable, le coupable alcool. Silence mortuaire de la part de Jin-Ho qui les observait sans s'approcher davantage. Déjà trop bizarre, le mec.