+ 일화 | WITTICISM + Son père, un célèbre escrimeur coréen, a choisi de rester en Corée suite à l'abandon de domicilie de sa femme - d'origine chinoise et se prétendant être une descendante de Yuyan : le fils du dernier Empereur de Chine Puyi - au cas où cette dernière viendrait à réapparaître dans leur vie.
+ "
Maman". Qui es-tu "
maman" ? Toi qui t'en es allée sans te retourner et qui a abandonné les chairs de ta chair sans l'ombre du quart du commencement d'un doute. L'aimais-tu "
maman" ? T'es tu seulement donnée la peine de t'attacher à lui ? Sirim. "
Celui qui a la foi". En qui ? En quoi ? As-tu pleuré au moment de le laisser aux soins de celui que tu affirmais aimer et de ta fille ? Es-tu restée de marbre ? T'es tu dit "
bon débarras !" ? Croyais et espérais-tu qu'il puisse bénéficier d'une vie meilleure sans toi ? Seule toi le sais "
maman". Toi et la tombe qui garde le secret de tes réponses.
+ Deuxième et avant dernier enfant de la fratrie Ong, le "
petit Shogun" naquit cinq ans après sa grande sœur
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Tour à tour sœur, mère, "
n'amoureuse", meilleure amie, confidente ; elle reste à ce jour - et restera certainement à jamais - la femme de sa vie. Brillante avocate diplômée de Harvard et habilitée à pratiquer le droit dans dix pays différents - dont la Corée - elle est spécialisée dans le Droit d'Auteur et de la Propriété Littéraire et Artistique. Défendant bec et ongles les intérêts de son petit frère, il n'est pas rare non plus qu'elle lui donne quelques combines pas très catholiques afin de contourner la loi - tout en restant dans la légalité - et de tirer profit d'une situation à son avantage, ainsi que celui de ses protégés..
+Lorsqu'il avait quatre ans, son père s'est remarié avec une femme originaire de Séoul et issue d'une classe sociale bien inférieure à la leur. Jamais il ne l'a considéré comme un membre de la famille. Odieux et irrespectueux à son encontre, il a toujours bafoué son autorité. Il honnit et déteste de toutes les fibres de son être cette marâtre, qui ne sera jamais l’égal de sa mère, bien qu'il ne l’ait jamais connu. De cette union en seconde noce naquit un garçon :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Un demi-frère avec qui il ne s'est jamais montré tendre. Toute sa vie durant, Sirim n'a en effet fait que le rudoyer, le molester et lui faire payer ses frustrations. Notamment celle de ne pas être malade comme lui.
+ A la différence de sa sœur qui est porteuse saine du gène de la maladie, Sirim est hémophile. Les spasmes lors des poussées d’hémarthrose le font rugir et feuler tel un tigre blessé. Comble de malchance, il est allergique aux morphiniques et aux analgésiques "
classiques".
+ Les seules substances qui parviennent un tant soit peu à apaiser son mal sont l’Opium et l’Ether. Les années passant, il s'est adonné à l'automédication et a petit à petit développé une addiction à ces stupéfiants. Aujourd’hui, et à en juger par les violents symptômes de manque qui le torturent à chaque fois qu’il n’a pas sa dose, il est clairement dépendant et accro.
+ Homme éclairé et érudit, il parle pas moins de trois autres langues en dehors du Coréen, sa langue natale. L’anglais, bien évidemment. Mais aussi le Mandarin et le Japonais.
+ Partisan de l’esprit sain dans un corps sain et extrêmement soucieux de son image, le sémillant bibliophile pratique de nombreuses heures hebdomadaires de sport et musculation. Tout ses efforts lui ont permis de se sculpter une musculature puissante de bel éphèbe. Une plastique de rêve faisant la nique à celle des statues helléniques en marbre blanc.
+ Bien conscient que la pratique sportive seule ne suffit pas, il s’astreint à un régime alimentaire drastique et draconien. Pas de graisse, de sucre, de sel, de lait d’origines animales, de gluten, de viande rouge. Il va même jusqu’à peser au gramme près ses portions. Une véritable obsession relevant incontestablement du trouble du comportement alimentaire.
+ L'auteur japonais Haruki Murakami lui a donné le goût pour la littérature. Il est également admiratif de l’œuvre d'écrivains tel que John Dos Passos, Keigo Higashino, Camila Läckberg et Umberto Eco.
+ Il appréhende et redoute grandement le passage à la quarantaine. Le cap du quart de siècle n’a déjà pas été simple pour lui à digérer, alors il est inutile de vous dire qu’il craint énormément le changement de dizaine.
+ Polymathe et enfant précoce, son QI se situe dans la stratosphère. Ou bien au-dessus de la moyenne tout du moins. Conscient de son haut Quotient Intellectuel, il a parfois tendance a se montrer hautain et condescendant avec ses semblables.
+ Touche à tout et modèle de polyvalence, il a sauté deux classes et a mené de front un Master en Edition et un second en Bibliothéconomie. Il s'est ensuite également spécialisé dans la restauration de livres anciens. Sa thèse portait sur l'essor et les perspectives d'évolution de l'Edition Numérique dans les pays en voie de développement.
+ Véritable bourreau de travail, il ne passe que très peu de temps chez lui. Pourtant, son grand appartement aux allures de loft sous les combles, en plein cœur du centre-ville de Séoul est loin de manquer de charme ou de confort.
+ Pour décompresser lorsqu'il est chez lui, il adore écouter ses musiques préférées. Le tout en chantant - atrocement faux - à tue-tête et dansant en boxer dans tout l'appartement. Multipliant les sauts de cabri sur le lit en jouant de l'air-guitar. Beuglant dans une brosse à cheveux faisant office de micro. Lunettes de soleil sur le nez et grisant sentiment de se prendre pour une rockstar.
+ Obnubilé par sa carrière, il peut parfois donner l'impression d'être prêt à tout pour y arriver. Y compris écraser ou piétiner les autres.
+ Il est plutôt du genre solo et n'a jamais été très doué pour les travaux de groupe. Il a d'ailleurs eu du mal pour recruter une étudiante en Métiers du Livre et du Patrimoine, afin d'en faire son assistante, lui apprendre les ficelles du métier et lui dispenser son savoir par la même occasion, en vue de la réalisation de sa thèse.
+ Depuis l'âge de douze ans, il est lépidoptériste. Traduction : il collectionne des papillons épinglés sur un tableau de liège et mis en vitrine sous verre. En grandissant, Sirim a également développé un goût étrange - pour ne pas dire flippant - pour les animaux naturalisés et les têtes réduites. Une pièce de son appartement leur y est d'ailleurs tout spécialement dédiée et consacrée. Cabinet de curiosité pour certains ; petit musée des horreurs pour d'autres : tout est une question d'opinion et de point de vue.
+ Contrairement à beaucoup de personnes, il adore la pluie. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’il reste sous une averse, la tête levée vers le ciel et les yeux clos. L’eau ruisselant sur son visage et son corps l’apaise et lui permet de faire le vide. Qu’importe s’il prend froid ou s’enrhume. Il a besoin de cela pour se sentir vivant.
+ Il est ambidextre. A ce titre, il peut donc écrire et faire toutes les actions du quotidien des deux mains. Très pratique. Notamment lorsqu’il est en retard le matin. Brushing de la main gauche, et dans le même temps rasage de la main droite.
+ Bien qu’il sache pertinemment que c’est ridicule, le piquant joyau de Gwacheon possède quelques tocs pour le moins … étranges. Par exemple, il est incapable de marcher sur des lignes. Idem lorsqu’il traverse un passage piéton : il ne marche que sur les bandes blanches.
+ Il a une profonde aversion pour les chiens. Ces derniers le lui rendent bien, d'ailleurs. A chaque fois qu'un canidé le voit, vous pouvez être certain qu'il grognera et aboiera.
+ A côté de cela, c'est l'ami de chats. Ces petits félins adorent se blottir contre ses jambes, ou se lover au creux de son giron. Allez savoir pourquoi ... .
+ Il est extrêmement superstitieux, et ne supporte pas que l’on appelle toutes ses petites manies des «
histoires de bonnes femmes ». Jamais, ô grand jamais il ne passera sous une échelle. Il reste calfeutré chez lui les Vendredis 13. La vue d’un chapeau sur un lit l’indispose. Il jette une poignée de sel par dessus son épaule, lorsque la salière tombe. Et lorsqu’il croise un chat noir, il conjure le mauvais sort en se touchant successivement les yeux, les oreilles et la bouche. Oui, il est très marabouté.