내 이야기, STORYTIME | Une citation... le fruit d’une société de consommation, d’un amour de jeunesse qui s’est perdu pour ne jamais se retrouver et finir dans les ordures, littéralement dans les ordures. je me demande si j'aurais été plus humble si ma mère avait retrouvé son amour de jeunesse et qu'elle n'avait pas eu à se coltiner un mariage arrangé avec mon père. je me demande même si cette conscience serait toujours là ; mon père n'a jamais connu l'amour, le vrai, il aurait accepté n'importe laquelle, vraiment n'importe laquelle ; l'amour n'a jamais été une de ses préoccupations. je suis née dans une maison de princesse rien que pour moi, chouchoutée, dorlotée, cajolée, complimentée à tout va et puis petit à petit une princesse devait suivre des études particulières pour vivre confortablement même si un héritage prometteur se cachait derrière les collines brumeuses. héritage que je n'ai même pas effleuré, spoiler. alors je suis allée dans une des meilleures écoles qui se trouvait au japon sauf que je me suis rendue compte que ce n'était pas mon truc la médecine, que ça me donnait de l'anxiété et la gerbe alors j'ai très vite laissé tomber, je n'ai même pas fais le mois avant de me réorienter vers des études d'actrice. je maîtrisais alors parfaitement le japonais. je me suis fais une petite vie là bas, j'ai même terminé mon master je devais avoir vingt et un ans voir vingt ans. ah c'est quand j'ai du retourner en corée que ça a bardé. ah... je n'étais plus la princesse de la maison. non plus du tout. et c'est là que, dépendre entièrement de quelqu'un est effrayant. avoir les meilleures choses grâce à cette personne, vivre confortablement...- c'est mon père qui a eu l'idée du blind date, ma mère a évidemment suivi. au départ j'étais totalement contre, jusqu'à éventuellement rencontrer ce blind date. les débuts étaient prometteurs. lui et moi nous nous sommes enfermés dans une bulle dont je ne saurais vous citer les composants si ce n'est l'excès. évidemment ce que je ressentais pour lui était légitime mais ce n'était pas de l'amour. et à ce moment là je me disais que l'amour était la chose la plus importante au monde ; alors je l'ai quitté, au revoir les plans culs, au revoir les diners en amoureux de contrefaçon qui y ressemblaient presque que j'aurais pu me tromper, au revoir mon confident, mon amant. je l'ai quitté.  je l'ai laissé au milieu de toute cette histoire de fiançailles tout seul, laissé là comme un mal propre, je me suis taillé les gars, j'ai pris mes cliques et mes claques et j'ai filé aux états unis comme si ça allait résoudre mes problèmes ; téléphone éteint. ah je vous jure... ce séjour à duré des mois. mon agence est restée en suspens, à m'attendre, à me téléphoner, à m'envoyer des messages alors que j'étais à salem une grande partie du temps. surtout vers la fin. ma vie a changé quand j'ai rencontré cette sorcière qui m'a retiré un sort qui m'a suivi une grande partie de ma vie visiblement. peut être qu'elle m'a lavé le cerveau pour que je dise ça mais j'avais le sentiment d'avoir une mère d'un autre pays. je suis restée longtemps là-bas à apprendre, m'intéresser à la signification des pierres, aura et de ce que nos yeux ne peuvent pas voir. et puis je suis revenue en corée silencieusement. j'ai pris mon temps avoir de retourner à l'agence où c'était un bordel sans nom avec les partenariats et les designers... et puis tout a reprit de l'ordre petit à petit. des choses ont sautées ; des partenariats ne se sont pas fait mais mon retour a attiré d'autres requins et c'était comme si je n'étais jamais partie. j'ai pris encore plus de temps pour revenir vers mes parents ; à ce jour mon père refuse de me voir mais ce n'est pas vraiment un problème. je vis la vie que je veux vivre dans de grandes lignes, et participer à une émission, j'ai toujours rêvé de faire ça.