|	Est-ce que petit poussin va se faire dévorer ? byeol & suah

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— Tu marchais. De droite à gauche. Retournant le placard à la recherche de ce maudit top blanc. Achat récent dans une de tes boutiques favorites. Top que tu souhaitais mettre ce soir pour sortir. Let’s party tonight baby ! Tu avais besoin de sortir. De t’amuser sur la piste et surtout ne pas voir la face de l’autre babouin de Daw avec son toutou Jun. Ô ciel pourquoi méritais-tu de les voir chaque jour ? Si dans les autres houses l’ambiance semblait être là, pour vous on sentait clairement qu’il y avait des clans, même si certains échappait à cela est restait neutre. Good idea de leur part. Ainsi ils évitaient les sales coups de l’un ou l’autre clan. Bon aujourd’hui aucune attaque en vue… Enfin de ta part aucune était planifiée, mais à force de je pas trouver ton top, tu te demandais s’il y avait quelqu’un qui te l’avait emprunté ? Oui disons emprunté pour laisser le bénéfice du doute à cette potentielle personne. Bien que même emprunté, on ne TOUCHAIT PAS à tes affaires of course.

Tu lâchas l’affaire. Il était clairement pas dans la chambre. Fouiller dans les affaires des autres ? Oui tu pouvais le faire, mais tu allais encore chercher un peu. Peut-être que l’Alzheimer te guettait et que tu l’avais déposé ailleurs que de ton placard. Chose qui était plutôt invraisemblable, mais ne sait-on jamais. Tu décidas donc de quitter ta chambre pour aller faire un tour dans les autres pièces à vivre de la house. Bon ta quête allait plutôt être rapide puisqu’aujourd’hui tu avais opté pour un look loin des tenues féminines que tu pouvais porter. Quelque chose de plutôt chill pour toi, à plat avec tes bottes noire que tu n’avais pas pris la peine de lasser soigneusement. Autant reposer tes petits pieds la journée puisque ce soir tu comptais les enflammés sur la piste. Tu descendis les escaliers, les mains dans les poches pour te diriger dans le salon où tu stoppas net. Tes yeux regarda ce bout de tissu blanc… Enfin non plus très blanc vu la tâche apparente dessus… Mais attend n’est-ce pas le top que tu cherchais ? Omamama !!! Est-ce que la troisième guerre mondiale allait exploser ?! Tes yeux glissèrent sur ce visage qui paraissait si innocent. « C’est à moi. » lâchas-tu peut-être un chouilla sec au point que cela n’annonçait pas forcément une bonne chose pour cette pauvre petite chose innocente. Est-ce ce petit poussin allait se faire manger ? Telle était la question.

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— Depuis tout petit, c’est la même passion qui coule dans ses veines et qui excite son cœur. Le dessin. Si au début, ses carnets étaient remplis de portraits de Navy ou de paysages de son quartier, c’est durant l’adolescence qu’il s’est prit d’affection pour les manhwas. Depuis, c’est devenu son passe-temps. Presque un métier, si on considère certaines plateformes qui lui reversent quelques won par lecture. Pourtant, ces derniers temps, Byeol a envie de revenir aux bases. À ce qui l’a fait vibrer les premières fois. Alors le matin-même, il est partit acheter du matériel à peinture : quelques toiles de différentes tailles, des pinceaux en tout genre, de belles palettes de peinture. Il a déposé ses achats dans cette pièce que la production lui a gentiment accordé pour ses travaux en arts. C’est ainsi que le marsien passa de longues heures, sans réellement voit le temps passer. Laissant sa toile sécher, il emmena son matériel avec lui dans la cuisine pour le nettoyer. En passant par le salon, il trouve un tissu adossé à une chaise, avec le balais à côté. Sans toute un chiffon de ménage laissé avec son fidèle compagnon. Il prend le tout de sa main libre, histoire de ranger. Byeol, la petite fée du logis des mars. Une fois arrivé à destination, il range le balais dans le placard mais garde le tissu pour retirer la peinture des pinceaux avant de les laver. Une fois-ci fait, il dispose son matériel dans un lavabo remplit d’eau chaude. Il va pour mettre le tissu également, et constate alors… la véritable identité ce qu’il croyait être un vulgaire torchon. Un haut féminin. Son visage blanchit d’un coup, et comme si le destin voulait jouer de lui, une de ses colocataires lui crie presque dessus. À elle ? Tournant la tête, Byeol reconnaît Su Ah. Une habitante connue pour être une furie si on ne va pas dans son sens. « Je… Je suis désolé… Il était au salon à côté du balais. Alors je croyais que c’était un torchon. Vraiment je… Je suis désolé ! ». Son visage trahit sa sincérité.

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— Un top flambe neuf qui n’a même pas eu le temps d’être porté une fois… Ah si seulement dans cette cabine d’essaye où tu l’avais essayé. Il avait été condamné à être utilisé comme un vieux chiffons… Avait-il de la merde dans les yeux pour ne pas voir que ce vêtement était neuf. Ou alors il était totalement dépourvu de toute notion de mode. Pourquoi à le regarder ce n’était guerre le cas.  Ton visage semblait fermé, peut-être n’annonçait-il guère une bonne nouvelle tout comme ta voix précédemment, mais en réalité tu réfléchissais. Oui tu utilisais ton cerveau même si certains semblait penser le contraire. Tu réfléchissais entre si tu l’égorgeais ou alors tu l’enterrais vivant quelque part. Ah ? Vous aussi vous hésitez n’est-ce pas ? Il paniquait et son teint restait aussi livide que lorsque tu l’avais pris sur le fait. « Un torchon…. » Tu laissas la phrase en suspend alors que tes bras se croisèrent contre ta poitrine accompagné d’un haussement de sourcil. Tu avais bien dû mal à gober ce qu’il venait de te dire, mais en même temps Byeol n’était pas le genre de candidat à se faire très remarqué, ni  à avoir le profil de faire exprès. Devais-tu croire en sa maladresse inconsciente ?  « Un top fraîchement acheté avec un bon nombre de zéro derrière… Un chiffon ? » Ta voix restait dans le même timbre qu’au début, quelque chose de sec montrant ton mécontentement. « Un top que je devais porter ce soir. » dit-elle tout en avançant d’un pas, puis d’un deuxième pour se rapproché du jeune homme. Bien que petite et conscience de ta taille, tu ne te défilais pas. Osant clairement frapper dans tas ou avancer de front sans crainte. Ta confiance était ton arme pour palier à cette taille dont certains pourrait se railler. Comme on dit petite, mais redoutable. Tu es assez proche de lui et lui prends des mains ton top pour en constater les dégâts. Comment dire… Il était complètement foutu. Irrécupérable et même si dans le fond il pouvait l’être, il était hors de question que tu portes ce haillons. « Dit-moi tu n’as pas besoin de lunette pour ne pas avoir vu que c’était un vêtement ? » Une voix qui restait toujours sur la même intonation sans monter dans les hauteur en gueulant comme un putois comme certains faisaient. Non toi, tu jouais la carte du calme inquiétant. Limite peut-être qu’on préférais que tu exploses telle une furie, mais ce n’était pas drôle. D’ailleurs peut-être que tu devrais un peu t’amuser avec ce pauvre poussin pour le faire un peu plus paniquer. Ça sera sa petite punition… Cruelle femme que tu es.

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— Ce n’est pourtant pas vraiment dans sa nature d’être maladroit. Certes parfois il peut se montrer tête en l’air faute de se concentrer toujours à mille pourcent dans ce qu’il entreprend. Non d’ordinaire Byeol est un garçon posé et réfléchit. La tête sur les épaules malgré son jeune âge. Alors comment a-t-il pu commettre une telle erreur ? C’est bien là la question que se pose en ce moment même sa colocataire, qui semble tout simplement effarée d’un tel comportement. Elle fait une scène qui, aux yeux de l’artiste, est quelque peu démesurée. En effet, si elle habite ici avec lui, cela signifie qu’elle est riche. Très riche. Alors pourquoi s’offusquer pour un vêtement qu’elle peut sans problème racheter ? Se massant la nuque, il écoute Su Ah s’énerver, sans l’interrompre. Ce n’est pas dans sa nature de s’énerver, même s’il ressent une certaine injustice. Il s’est déjà excusé plusieurs fois, que veut-elle de plus ? À sa dernière remarque, Byeol fronce le bout du nez et lève enfin le regard. « Si tu tiens autant à tes vêtements, pourquoi il était là dans le salon et pas dans ta penderie ? ». Boum. Vérité cinglante. « Je suis vraiment désolé. Mais si tout le monde ici y mettait du sien pour garder un environnement propre sans affaires qui traînent, aussi bien personnelles que communes, ce genre de situation n’arriverait pas. ». Sa voix est calme. Il ne s’énerve nullement. Il posa simplement les faits tels qu’ils sont en réalité à plat. Su Ah ne pourra le contredire. « Si tu l’emmènes au pressing, ils pourront sans doute retirer la tâche. J’utilise de très bonnes peintures, ça devrait aller... ». Une petite moue sur le visage et Byeol se masse le visage. Lui qui voulait juste se détendre en faisant une toile, le voilà prit dans un semblant de dispute au sein duquel il n’est pas du tout à l’aise.

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— Ohhhh c’est qu’il savait mordre ce petit. Effectivement, il n’avait pas tord tu aurais dû mieux veiller à ce que ton top soit dans ta partie de placard et non ailleurs. Mais à moins que tu es déjà l’Alzheimer, tu ne te souvenais absolument pas l’avoir abandonné dans le salon. Enfin devais-tu te justifier à propos de ça ? No of course. Si tu voulais laisser traîner tes affaires tu le faisais et tu en avais rien à faire que ça fasse chier les autres. D’ailleurs juste pour emmerder, tu serais capable de foutre le dawa dans la maison juste pour entendre rager les gens. Tu le regardas du haut de ton un mètre soixante non atteint (foutu trois centimètres qui manque) avec un petit sourire très léger apparent en coin. « Si tout le monde regardait à deux fois avant de prendre quelque chose, ce genre de situation n’arriverait pas non plus. L’un comme l’autre tout façon vous étiez en tort, sauf que toi avec ta fierté de merde tu n’avoueras pas l’être.

Il proposa une solution. Une bonne idée, mais cela resterait dans ta tête qu’il avait été tâché. Du coup juste bon à jeter. Tu lui attrapas des mains ce tissu coloré pour observer les dégâts. Bonne ou mauvaise peinture de toute façon il était foutue à tes yeux. « Un pressing ne changera rien, il est bon à jeter. » Jeter de l’argent facilement après l’avoir dépensé, c’était si simple pour vous les richou de cette high society. Honte aux yeux de ceux qui trimaient pour vivre ne serait-ce que décemment. Tu en avais conscience, mais tu t’en fichais. La vie t’avait offert cette chance de ne manquer de rien. Enfin était-ce réellement une chance ? « Dire que c’était le dernier exemplaire. » Intérieurement tu soupiras, tu avais flashé sur ce top. Rip. Il aura vécu quelques instants. Ton regard revint sur le jeune homme dont tu essayas de te souvenir du nom. « J’espère qu’au moins ta toile valait la peine de ce sacrifice. » Sinon peut-être qu’elle risquait de subir le même sort qui sait si tu ne la trouvais pas digne de ce sacrifice.  

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— Il n’aime pas les disputes, les conversations tendues, les clash. Il a tendance à fuir ce genre de situations, faute de les trouver complètement toxiques. Les deux partis veulent avoir raison, alors les voix montent plus hautes que les autres, personne ne s’écoute. Bref, un réel dialogue de sourd, qui n’apporte rien de bon. Que du stress et de l’énervement. À quoi bon perdre son temps avec ce genre de futilités lorsqu’on est un adulte réfléchit ? Voilà pourquoi Byeol expose les faits avec une voix toujours aussi agréable qu’à son habitude. Il ne cherche pas à mettre en colère sa colocataire marsienne, bien que celle-ci le soit déjà. Pour un haut. Quelque de matériel, sans valeur, qu’elle peut racheter aisément grâce à l’argent de papa. Incompréhensible. Tout le monde fait des erreurs, la vie est ainsi. Ne peut-elle simplement pas accepter ses excuses ? Su Ah démontre à son tour les tords de l’artiste, qui ne réplique même pas. À quoi bon, il est déjà au courant de ce qu’elle vient de dire. Une conversation de sourd, comme nous le disions tout à l’heure. Retenant un soupire, Byeol lui propose de passer chez un dressing, les bons produits qu’il utilise pouvant sans conteste se faire nettoyer par des professionnels. Mais la blonde assure que son haut est destiné à la poubelle. Évidemment. Quand on ne veut pas faire d’efforts, voilà la solution de facilité. « Tu n’essaies même pas. Ça veut dire que tu n’y tiens pas plus que cela. ». En effet, comme le dit si bien le proverbe, qui ne tente rien n’a rien, n’est-ce pas ? Tant pi pour elle. Qu’elle arrête d’être vexée et faussement attristée si elle ne daigne même pas faire quelque chose pour son soit disant précieux vêtement. « Si ma toile en valait la peine… ? L’art est subjectif. J’aime ce que j’ai fait, mais toi tu pourrais ne pas aimer. ». D’ailleurs, ne devrait-il pas aller chercher son matériel qui doit toujours baigner dans le lavabo de la cuisine ?

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— Discret. À peine remarquable de part sa nature non imposable comme beaucoup d’entre vous possédiez au sein de la maison des Hwaseong. Aucune animosité à son égard dès le départ. Il semblait être un électron libre ne souhaitant guère participer à cette guerre entre la pink room et toi ou même entre d’autres habitants. Dans un sens, il avait raison ainsi il assurait sa survie. Il semblait innocent, presque doux comme un poussin. Oui un poussin et non pas un agneau, car les agneaux c’est trop basique. Puis un poussin c’est beaucoup plus cute qu’un agneau non ? Enfin ce poussin n’était pas aussi inoffensif que tu le pensais. Il semblait être capable de becqueter. Comme c’est mignon. Tu haussas un sourcils à sa réflexion. Cherchait-il inconsciemment à te provoquer ? « Je ne porte jamais un vêtement qui a été souillé. » Tout devait être neuf. Tout devait être parfait. À défaut que ta personnalité ne l’était pas. Une grosse tâche noir pour ton très cher paternelle. Enfin ton vêtement semblait avoir servi pour une bonne cause ? L’était-elle ? Est-ce que sa toile valait ce sacrifice ? « Effectivement la vision de l’art et d’une œuvre est propre à chacun. Peut-être qu’effectivement je ne vais pas aimer, mais comment peut-on en être sûr ? » Pour le savoir, il fallait que tu vois sa toile et enfaite même s’il ne voulait pas tu comptais la contempler et décider par la suite de ce que tu ferais. « Tu me la montres ? » Un large sourire se dessinas sur tes lèvres et tu t’avanças d’un pas. Qu’il le veuille ou non, de toute façon tu découvriras sa toile. La maison était à accès libre, une pièce secrète où il pouvait planquer quelque chose n’existait point en ces lieux. « Je suis curieuse de connaître ton talents. »

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— Il avait remarqué que Su Ah était de celle qui parlait fort et s’offusquait rapidement. Malheureusement comme la majorité des habitants de la maison mars. Il suffit de regarder l’espèce de guerre enfantine que les chambres de la demoiselle et de Daw mène pour cela. Alors il s’est jusque là contenté de sourire et d’être poli envers ces personnes qu’il juge presque « à problèmes ». Cette aventure, il ne la vit pas pour se retrouver au sein de dramas futiles. À vrai dire, Byeol se sent encore plus en marge de cette jeunesse dorée maintenant qu’il réside dans cette demeure. Lui n’est pas aussi fermé d’esprit, plaintif sur des détails débiles ou bien dépensier à outrance. C’est pourquoi il se permet un discret soupire aux mots employés par Su Ah. Souillé. Connait-elle le réel sens de ce mot ? Car à son avis, sa peinture, son art est loin d’être impur. Il prend sur lui, pour ne pas lui répondre. Pour ne pas envenimer les choses. Comme toujours, le sage ne lance pas d’huile sur le feu. Le chaebol aurait aimé que la discussion s’arrête ainsi, mais sa colocataire en décide autrement. Elle veut voir sa toile. Pourquoi ? Qu’a-t-elle en tête ? Byeol a beau être quelqu’un de calme, si la jeune femme venait à détruire sa peinture d’une quelconque façon juste par pure vengeance, il ne resterait pas de marbre. C’est donc avec une certaine méfiance qu’il lui fait signe de la suivre jusqu’à la pièce gentiment prêtée par la production pour son art. Au centre, sur un chevalet, se tient [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Un paysage automnale, aux couleurs chaleureuses. Restant près de Su Ah, sait-on jamais, il tourne la tête vers cette dernière. « Alors ? ». Que va-t-elle dire ? Que c’est moche ? Que son fameux tshirt n’en valait pas la peine ? Très franchement, Byeol doute qu’elle soit objective. Mais il lui laisse le bénéfice du doute, naïvement.

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—  Oui tu étais insupportable. Et alors ? Si les gens n’étaient pas content, c’était pareil. Pour rien tu ne changerais… Ah mais tu as changé, car les personnes qui t’ont connu bien avant ne te reconnaitrais absolument pas. Adieu la fille sage et obéissante, bonjour la fille rebelle et emmerdeuse comme jamais. Programmatrice d’histoire et d’accident tout ça pour faire chier papounet. Pour le voir galérer d’arranger l’image de sa chère fille à problème. Oui, tu ternis ta propre image, c’est vrai mais parfois il faut faire des sacrifices pour obtenir ce que l’on souhaite. Puis de toute façon c’était trop tard pour faire machine arrière et tu ne le souhaitais guère. Bon revenons à nos moutons et plus précisément à ce tableau que tu souhaitais voir. Ce tableau dont ton haut avait servi à nettoyer les pinceaux par ce garçon dont le prénom  signifiait étoile. Était-il une étoile de l’art ? Tu allais toi-même en jugée puisque tu ne lui laissais pas vraiment le choix de te montrer son œuvre. C’était cela ou tu te démerdais à la trouver toute seule sa toile. Enfin pas besoin, puisqu’il te fit signe de le suivre. Tu emboitas son pas et vous arrivez vers cette pièce que tu n’avais jamais réellement visiter depuis ton arrivé. Tu te retrouvas devant le tableau silencieuse, pensive… ou peut-être le faisais-tu exprès comme pour apporter une certaine menace à ce qui pourrait arriver à cette peinture… Ou alors tu détaillais les couleurs qu’il avait utilisé, sa technique ? Même si tu ne t’y connaissais pas vraiment. Les seules choses que tu savais dessiner était des fleurs et encore ce n’était pas non plus fantastique. Tu te rapprochas de la toile alors qu’il te demandait ton avis. Tu continuas à maintenir le silence puis tu tournas le visage vers cet homme.  « Chapeau l’artiste. » lâchas-tu finalement. Tu levas le pouce en l’air comme l’émoticône emblématique du j’aime de facebook. « Je ne suis pas experte dans le domaine. » Tu serais d’avantage plus à l’aise sur le droit même si tu as arrêté tes études. C’est dommage d’ailleurs. « Mais j’aime ta toile. » Du coup ça valait le coup. « You’re the best. » Compliment peut-être démesuré, mais tu disais ce que tu pensais sur le moment.