내 이야기, STORYTIME | It's time to get schwifty in here Dix octobre quatre-vingt-quatorze, grosse pilule chargée en Omega 3,
naissance du gueux, fruit d'une aventure de quelques semaines pendant sa tournée en Europe de l'Est. Lee Hyuk, célèbre rockeur des années 80, vit sa meilleure vie. Il est jeune, beau, doué et il fait de la merde avec son groupe de rock depuis presque une décennie. C'est en revenant à Séoul après sa tournée qu'il se mange une grosse réalité dans la gueule : onze mois plus tôt, il avait merdé avec la fan. Elle est allé jusqu'à Séoul pour lui offrir le pire cadeau de sa vie : Keith, presque trois mois, son fils. C'est là que l'enfer à commencé. Elle est repartie sans jamais revenir et Lee Hyuk a jamais vraiment cherché à comprendre pourquoi. Il se retrouvait avec un gosse au moment il atteignait le sommet. Scandals sur scandals, alcool, drogues, conquêtes, la Corée ne lui fit pas de cadeaux alors le "Mauvais Père de la nation" fini par migrer aux USA pendant les dix premières années de vie de Keith. Grand classique pour fuir la folie des médias Coréens. Même à plus de 5000 miles de leurs origines, ils restaient sous les feux des projecteurs. Les années ont passées, Lee Hyuk s'est refait et décide de revenir au pays pour y poursuivre sa carrière. Erreur ou pas, Keith a juste suivit son géniteur sans broncher. Il a grandi dans l’univers
ultra-médiatisé de ce dernier, reniant l’aspect ’
Fils de’ de sa vie. Aussi longtemps qu’il s’en souvienne, il a toujours vécu seul avec lui et sans aucun schéma maternel qui tienne la route.
Pas facile de vivre dans l’ombre d'une légende. Au début de l’adolescence, Kiss apprends à jouer de la basse et de la guitare électrique puis s’engage fermement dans la musique jusqu’à son service militaire. Un an et demi plus tard, après l'avoir terminé, il rachète un grand local vide à Hongdae, dans un vieil immeuble industriel. Il y crée la
244 Live&Gallery, une galerie d’art qui fait aussi office de petite salle de concert.