LIKE ROSE AND JACK | FT. HAN CHUCK
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Qui aurait cru qu’elle se retrouverait là, à une fête à la base innocente, collée quasiment nu à un inconnu qu’elle embrasse comme s’il s’agissait de son amant de toujours ? Incroyable. Surtout qu’elle a chaud. Dieu qu’elle a chaud. Et se retrouver contre cet homme à lui rouler la pelle du siècle n’aide en rien. Il faut bien l’avouer. Maiko frissonne quand il glisse ses mains sur ses hanches, et ses orteils se rétractent quand il prolonge leur échange buccal. God, qui est cet apollon si doué de la langue ? D’ailleurs il se permet de parler entre deux reprises de souffle, et la nippone finit par se reculer, les joues rougies. Chuck ? « T’es pas japonais. Are you half ? Oh my, are you half just like me ?!. ». Vu sa gueule de bridé, sans aucun doute. Alors un immense sourire prend place sur le visage de la demoiselle qui se sent bien petite face à ce géant. « Maiko. Half japanese, half russian. ». Les yeux brillant, elle va pour continuer à parler avec Chuck mais sa bouche se referme de suite en entendant quelqu’un demander à une autre personne de se foutre à poil. Tournant la tête, elle constate que cette demande n’est destinée à personne d’autre que Lenny. No way. Elle ne pourra plus dormir avec lui si elle voit sa teub. Alors elle glisse sa main dans celle du beau monsieur et l’embarque avec elle vers les escaliers. « こちらへ ! »*(Par ici !). Attrapant un cocktail rosé au passage avec sa main libre, ils terminent alors à l’étage du dessus, et Maiko remarque qu’elle n’a pas pris ses affaires avec elle. Oupsie. Mais au moins, il fait meilleur ici. Voyant non loin des sofas, elle pousse Chuck dessus pour qu’il s’y asseye et lui tend alors le verre. « 飲んで ! »*(Bois !). Et une fois ses mains libres, la petiote glisse ses doigts dans les boucles de l’homme, charmée par celles-ci.

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C’est bien mieux que tout ce que tu avais pu imaginer de cette soirée. Dans le fond tu irais même jusqu’à dire que même dans tes fantaisies les plus loufoques tu n’aurais pu envisager une telle rencontre. D’ailleurs dans la vraie vie ce genre de délire ça n’arrive pas si ? L’espace de cinq minutes, tu te mets à envisager que tout ça n’est peut-être finalement qu’un rêve, le fruit de ton imagination débordante, que tu vas te réveiller alors que kiddo va se mettre à pleurer. Sauf que non. Cette créature délicieuse semble bien réelle et sa voix chantante te séduit presque autant que ses courbes délicieuses. Elle a l’air si heureuse à l’idée que tu sois half japonais, comme elle, que tu es presque déçu de devoir lui avouer que ton père est né de l’autre côté de la mer du Japon. « No i’m not » Rien qu’à ton accent so british elle ne devrait pas avoir de mal à définir tes origines. « Well, I guess i’m half just like you » que tu lui lances dans ton espèce de nonchalance que bien des femmes avant elle ont trouvée séduisante. Quand tu renoues avec les origines anglaises, tu ne peux t’empêcher d’en revenir à ton prénom de naissance comme si c’était un passage obligé. « Charles but everybody calls me Chuck. Half korean, half british » tu marques une pause avant d’ajouter en perdant tes yeux sur son derrière parfaitement bombé. « 舞子 » (maiko) Tu crois que c’est bien parti pour être un prénom que tu n’oublieras pas de sitôt. « なんてかわいい名前 » (quel joli nom) ajoute tu dans un sourire séducteur. Seulement, ta belle Japonaise ne semble plus vraiment se soucier de ce que tu lui racontes. Une moue vient se dessiner sur tes lèvres alors que son regard ce père sur ton pote Lenny toujours bien occupé dans son jacuzzi. Mais ça ne dure pas, tu n'as pas le temps de dire quoi que ce soit qu’elle t’attrape par la main t’éloignant des autres participants de cette petite fête haute en couleur. « T’es déjà venu ici ? » que tu lui lances amusé. Visiblement elle connaît les recoins les plus isolés de ce bateau et cela n’est pas pour te déplaire. Tu ne te fais évidemment pas prier alors que la belle t’invite à prendre place sur un sofa qui semblait presque n’attendre plus que vous. Elle t’ordonne de boire et tu t’exécutes sans te faire prier. Ses mains se perdre sur tes boucles et à ton tour, sans rien lui demander, tu l’attires à toi afin de faire en sorte qu’elle se retrouve à côté de toi sur se sofa qui ressemble soudainement au paradis.  « What about you, will you drink it too ? » vos regards se croisent et soudainement joueur, tu rapproches ton visage du sien « Or Maybe »  tu marques une pause avant d’ajouter en posant le verre à côté de toi « あなたはむしろ私にキス？ » (tu préfères m’embrasser ?)

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Son doublon d’origines, elle en a toujours été très fière. Pour elle, c’est une richesse sans pareil. Certes, physiquement, elle a prit tous les traits de sa mère – quoique ses yeux sont relativement bien ronds pour une cent pour cent. Mais au niveau de son caractère et de ses idéaux, Maiko représente bien cette mixité. La douceur du Japon mêlée au côté excentrique de la Russie. Ses nombreux voyages aussi l’ont forgé, et si elle peut avoir des avis bien tranchés qui lui prouvent une certaine maturité, elle les remercient. Alors oui, rencontrer à cette soirée un autre métisse la rend heureuse. Et quand de sa bouche sort cet accent si délicieux à lui en donner des frissons, elle comprend. Un British. Dieu qu’elle aime cette façon de parler, elle utilisant l’anglais avec cette coloration propre à l’Afrique du Sud. « Charles… Such a pretty and classy name. Suits you. ». Un prince britannique et un enfant dansant. Mélange intéressant. Malheureusement pour elle, la petiote ne l’entend pas la complimenter, bien trop occupée à fuir la jacuzzi pour ne pas que ses yeux tombent nez à nez avec l’engin de Lenny. Un rire lui échappe quand ils arrivent à l’étage et que l’homme la questionne. « Jamais. J’suis venu ici pour Daw, c’est un ami. ». Et lui d’ailleurs ? Qui est-il ? D’où vient-il ? Il ne lui semble pas l’avoir déjà vu. Maiko s’en serait rappelé. Mais elle ne lui demande pas, bien trop attirée par les boucles ébènes de son aîné. Sauf que son plaisir ne dure pas aussi longtemps qu’elle l’aurait souhaité car voilà qu’elle se retrouve à son tour assise sur le sofa. « Mh ? I already drank two glasses. Like, zuuuup, bottoms up ! ». Elle mime tout en parlant, et finit par éclater de rire de nouveau, les joues rougies par l’alcool. Pauvre innocente qui ne comprend pas ce qu’il lui arrive. Mais la nippone ferme alors d’un coup sa bouche quand Chuck se penche vers elle et lui sort cette phrase qui lui fait hocher la tête. « うん ! キスが大好き！»*(Ok ! J’adore les bisous!). Alors elle glisse de nouveau ses mains sur les joues du bel apollon avant de coller ses lèvres sur les siennes pour… un simple smack. « これはちゅぅ。»*(Ca c’est un smack.). Joueuse, Maiko se glisse alors sur ses cuisses, prenant ses aises sur l’homme, avant de laisser se faufiler ses mains sous la veste de celui-ci. « 今からはキス。»*(à partir de maintenant, c’est le baiser.). Et ainsi revient-elle capturer les lèvres de Chuck, pour relancer un échange aussi sensuel que quelques maigres minutes auparavant à l’étage du dessous.

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Elle te dit que ton prénom te va bien et pour la première fois depuis longtemps tu as presque envie d’être d’accord avec ses dires. Tu détestes ton prénom. C’est bien connu, ça te fait penser à ton père et à ses délires de pauvre type perdu qui se prend pour le roi du pétrole. Mais dans sa bouche il prend une sonorité, qui vient créer une mélodie qui séduit tes oreilles de fin connaisseur. C’est dingue. Une jolie fille et tu changerais presque d’avis sur ce qui est pourtant ancré dans la pierre depuis le jour où tu as soufflé ta huitième bougie. Ouais quand elle te le dit t’as presque envie de croire que dans le fond c’est elle qui a raison et que Charles est un prénom qui te colle à la peau. Elle te parle d’un mec nommé Daw. En voilà un drôle de prénom, mais qui es-tu pour juger ? Tu ne le connais ni d’Ève ni d’Adam. Tu en a même objectivement pas grand-chose à foutre, mais si c’est cet individu qui t’a permis de croiser la route de cette déesse nipponne tu lui en dois une bonne et tu serais presque prêt à t’intéresser à ce gars. Mais est-ce vraiment ce qui compte pour l’instant ? Bien sûr que non. Tes pensées finissent par revenir à l’essentiel alors que de sa voix la plus kawaii elle t’avoue avoir déjà bu deux verres dans une mignonnerie qui te ferait presque fondre sur place. « Who are you » que tu lâches dans un murmure à peine audible, oui, qui est donc cette femme presque sortie d’un rêve ? Comme si elle n’était pas suffisamment parfaite comme ça, elle se met à te faire un cours de baiser. De quoi rallumer des fantasmes adolescents que tu avais presque oublié. Dieu comme tu aurais aimé avec un tel professeur quand tu étais encore puceau. D’abord un smack qui te laisse un goût de pas assez, mais la belle ne te laisse qu’un quart de seconde sur ta faim. Tu n’as même pas besoin de dire quoi que ce soit qu’elle vient prendre place sur tes cuisses avant de faufiler ses mains sur ton torse. Au contact de ses mains ta peau frisonne et cette sensation se décuplent alors qu’à nouveau ses lèvres viennent rencontrer les tiennes avec plus d’ardeur. « That’s what we call a french kiss » souriant tu prends un air un peu naïf alors que tes mains viennent se poser sur ses cuisses. « 先生、次のステップは何ですか？ » (sensei, c’est quoi la prochaine étape). Feindre l’inexpérience t’amuse. Tu aimes jouer et tu as l’impression que c’est aussi son cas. Alors tu continues et tu t’enfonces un peu plus dans ce fantasme en faisant, lentement, glisser tes mains vers la poitrine de cette dernière. « 素敵な水着 » (beau maillot de bain) ajoute tu en arrêtant ta course juste sous sa poitrine. « 中身は何ですか？ » (c’est quoi à l’intérieur ?) ton regard croise le sien et tu ajoutes, plein de curiosité. « そこできれいに見える> (ça à l’air joli par-là)

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Son esprit s’embrume de plus en plus et elle oublie de plus en plus chaque seconde où elle est. Sur un immense yacht de luxe, encore à quai sur la rivière Han, à la soirée de son ami marsien. Elle oublie qu’il y a un monde fou là, juste un étage sous eux. Et qu’ils n’ont qu’à monter quelques marches pour tomber sur eux. Non, là, tout ce qui occupe les pensées de Maiko est cet homme aux boucles charmeuses et à l’accent enivrant. Ils parlent, de tout et de rien, dans trois langues distinctes. Sérieux, c’est quoi ce tableau ? Deux métisses qui se galochent entre quelques phrases prononcées dans une langue différente à chaque fois. Mais elle s’en fou la petiote, elle a mis son cerveau sur off. Là, elle termine son nouveau baiser endiablé, qui semble plaire à Chuck. Le souffle court, elle écoute sagement les dires du brun alors qu’elle a l’impression que sa peau brûle sous les mains de celui-ci. Un sourire certain vient fendre son visage angélique, comprenant le petit jeu instauré par le bel apollon. Maiko se mordille la lèvre inférieure presque de frustration lorsqu’il arrête ses mains en si bon chemin. « 日本語ではおっぱい。».*(En japonais c’est ‘oppai’). Toute fière de ses attributs, elle se tient bien droite, les faisant ressortir. Et tandis que ses doigts découvrent le torse de l’inconnu, elle pousse les pans de la veste et découvre les premiers tatouages. « えっ、ちょっと待って... »*(Qu-, attends un peu...). Attrapant la veste, la nippone s’empresse de le mettre torse nu et ses yeux se remettent à briller pour la énième fois. « Wooow… You’re really no joke. Am I dreaming ?! ». Comment peut-elle rencontrer un homme qui coche autant de ses critères de fantasmes à la fois ici, à cette soirée ?! Du bout des doigts, elle vient caresser délicatement chaque dessin comme s’ils allaient s’effacer à son contact. Elle est passionnée par ce qu’elle voit, qu’elle en oublie ce qu’ils étaient en train de faire. Mais un hoquet la prend et Maiko se redresse, fixant alors l’homme. « 次のステップは... »*(L’étape suivante est…). Elle s’arrête de parler pour prendre le verre délaissé quelques instants auparavant par Chuck pour en finir le contenu. « 舞子の肌に対して君の肌. »*(Ta peau contre celle de Maiko). Ce qui signifie byebye le maillot de bain.

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« そこできれいに見える> (ça a l’air joli par-là) Tu n’arrives pas à croire que tu aies pu prononcer de tels mots. C’est presque digne d’un acteur porno de seconde zone. Ouais, avec des phrases pareilles on pourrait vraiment te cataloguer comme tel et tu ne serais pas en droit de blâmer qui que ce soit. La plupart des filles se seraient sans doute indignées, mais la nymphe qui te fait face ne semble pas vraiment être madame tout le monde, ce qui est loin de te déplaire. Toi tu as envie d’aventure, d’agir sans te poser de questions et la belle nippone semble visiblement être dans le même état d’esprit puisque c’est avec le sourire qu’elle prend ta remarque franchement pas dingue. Mieux encore elle t’indique comment désigner dans sa langue maternelle ses attributs et tu ne peux t’empêcher de t’enfoncer encore un peu plus dans ce petit jeu qui est loin de te déplaire. « おっぱい。» répète tu, bien comme il faut, tel que le ferais un premier de la classe. Toujours comme un gentil garçon, tu ne te fais pas prier alors qu’elle écarte ta veste pour à son tour, perdre ses yeux sur ton torse. Elle semble d’ailleurs apprécier tes attributs. Les tatouages, ça fait tomber les filles. C’est ce que tu t’es dit quant à quinze ans sans l’accord de ton père tu t’es fait tatouer. Plus de dix ans plus tard, le dicton semble encore bien vrai. Tu souris et bombes ton torse alors qu’elle s’émerveille. « And you haven’t seen all of it yet » ajoute tu pleins de sous-entendu parce qu’il y a encore bien des choses qui risque de lui en mettre pleins les yeux si elle aime les tatouages et bien d’autres choses d’ailleurs. Gentleman comme tu es tu ne manques bien sûr pas de lui retourner son compliment « I think i’m the one who’s dreaming » puis tu ajoutes dans un murmure en t’approchant de son oreille « Or I might just be a very lucky man » tu ne crois pas si bien dire, puisqu’une fois de plus cette charmante créature sais t’étonner. Elle veut ta peau contre la sienne et cette perspective t’émoustille. « Are you sure ? » ajoute tu pleins de défis sans même attendre sa réponse puisqu’en un quart de seconde le morceau de tissu qui couvrait sa poitrine s’envole et tu te perds dans la beauté de sa peau nue.  « すごいきれい! » (They’re gorgeous) souffles-tu avant d’attirer la jeune femme contre toi pour que son souhait se réalise et que sa peau se retrouve contre la tienne. « そしていま ？ » (et maintenant ?) lui lances-tu alors que vos yeux se croisent.

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Elle s’en fiche bien que les dires de l’inconnu paraissent dignes d’un film porno. Oui, ça sonne gras, peut-être beauf pour certains, mais elle ça l’amuse. Car elle comprend bien qu’ils sont sur la même d’ondes, qu’il ne s’agit que d’un jeu entre eux. Elle pourrait rire de la situation, mais elle se contente de profiter de l’instant présent. Car Maiko sent que quelque chose est différent. Qu’il ne s’agit pas que de quelques minutes à chauffer l’autre avant de s’envoler en l’air. Ce gars, il n’est pas comme les autres. Et quand elle se retrouve face à ce torse nu, à la fois musclé juste comme elle l’aime mais surtout orné de plusieurs tatouages, elle se dit qu’elle a vraiment trop bu. Ses yeux doivent lui jouer un tour. Pourquoi il est si parfait ce mec ?! Et en pleine admiration, voilà que Chuck lui sort une phrase emplie de sous-entendus prometteurs qui ne tombent pas dans l’oreille d’une sourde. « Do not disappoint me then. ». Maiko n’a jamais été dans les bras d’un métisse, et elle a hâte de voir si en effet un mélange parfait des gênes peut exister. Un frisson remonte alors son échine sous cet accent british si suave, et ses joues se mettent à rougir. Est-ce l’alcool ? Ou bien est-elle touchée de ce qu’elle entend ? Allez savoir. Elle est bien trop sur un nuage d’euphorie pour savoir elle-même. Et puis la voilà sans le haut de son maillot de bain. Elle n’est pas gênée, oh non, la nippone elle est fière de ses attributs. Alors elle sourit à Chuck, et voilà qu’il la colle à lui. Plongeant ses yeux dans les siens, Maiko finit par remonter ses mains le long des bras du plus âgé jusqu’à arriver dans sa nuque. « 今から... »*(Maintenant...). Elle rapproche son visage, leurs lèvres se frôlent et… la demoiselle se lève, prend son haut et s’enfuit. « Catch me if you can~ ». Son rire résonne dans l’étage et elle disparaît dans une pièce. Bingo, une chambre. Se cachant non loin de la porte, elle attend que Chuck entre à son tour quelques instants après pour fermer soudainement la porte, la fermer à clés et pousser l’homme sur le lit. La petiote l’enjambe alors, s’asseyant sur lui, un sourire coquin au visage. Seule la lumière de l’extérieur les éclaire. « エッチしよう »*(Faisons l’amour).

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Elle te demande de ne pas la décevoir et un sourire malicieux se dessine sur ton visage. Tu viens t’emparer de ses lèvres avec fougue, comme pour lui montrer silencieusement qu’elle n’a pas à s’inquiéter et que tu seras la ravir sur tous les plans. Seulement, tu ne peux pas t’empêcher d’ajouter avec toute l’arrogance qui te caractérise parfois et qui fait aussi de toi un homme au sex-appeal déconcertant. « Don’t worry darling » lui lances-tu alors que vous reprenez votre respiration après ce baiser passionné. Puis remontant ta bouche jusqu’à son ses oreilles, en ne manquant pas d’embrasser son coup, tu ajoutes un « I’ll not not disappoint you » plein de sous-entendus. Elle aussi a décidé de ne pas te décevoir et même de se jouer de toi puisque la belle se lève et te propose une course poursuite au moment même où tu t’apprêtais à passer aux choses sérieuses. Mieux encore elle évoque les paroles d’un tube composé il y a plusieurs années qui te rappels bien des souvenirs. Celui des débuts de la gloire et des flouzes qui coulent à flots. Ça te fait sourire alors que tu la regardes s’éloigner en direction d’une cabine. Tu décides de te prendre part à cette petite récréation et te mets à compter « 10, 9,8,7,6,5,4,3,2,1, cachée ou pas cachée j’arrive » et voilà que tu t’élances à la poursuite de la nipponne qui t’attends de pied ferme et ne tarde pas à te faire comprendre qu’il est temps de passer à un jeu d’adulte.

Un jeu aux saveurs que tu n’oublieras pas. Oui cette nuit restera gravée dans ton esprit comme l’une des soirées les plus de ta courte vie et tu ne manques pas de le lui faire savoir à ta manière « wahou » que tu lâches en posant ton regard sur elle « t’es vraiment d’une autre galaxie toi » oui il n’y a que ça pour pouvoir expliquer tout ce qui vient de se passer ce soir. La belle allongée nue dans les satins de soie te semble encore plus belle que lorsque la lune venait éclairer ses traits de poupée. « Comment on dit belle en russe ? » lui demandes-tu soudainement. « Anyway, you’re beautiful » que tu lances en ayant presque envie d’enregistrer à jamais l’image de Maiko sous ses draps blancs.

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Elle reprend peu à peu sa respiration, affalée sur le dos sur le lit king size. Elle a les yeux fermés, mais un sourie béas qu’elle n’arrive pas à effacer. Elle est heureuse Maiko. Et vous pouvez être certain que ce n’est pas du à l’alcool. Elle est heureuse car pour la première fois de sa vie, autre chose de l’un de ses nombreux jouets de plaisir l’a amené jusqu’au 7e ciel. Cet homme, ce si bel inconnu, vient de lui procurer son vrai premier orgasme. Mais hors de question de le lui dire. Oh non. Elle ne connaît que trop bien l’égo des mâles pour cela. Elle entend justement Chuck la complimenter, à sa façon, et elle ouvre enfin les yeux pour le regarder. « Mon hyperlaxie est une qualité dans certains domaines~ ». Un doux rire quitte alors les lèvres de la nippone et elle s’étire longuement, tel un chat. Elle se sent bien Maiko. Trop bien. Mh ? Pourquoi il la questionne soudain sur le russe ? Elle va pour ouvrir la bouche mais il la coupe. De nouveau, son anglais se déverse en elle telle une drogue pure qui a cette facilité déconcertante de transformer ses compliments en rougeurs sur ses joues. Tendant le bras, elle caresse du bout des doigts le torse sculpté du métisse. « это ты, кто великолепен. »*(C’est toi, qui est magnifique). Elle ne lui répond pas, ou plutôt, elle lui renvoie la balle. À lui de comprendre cette phrase. Tournant la tête pour inspecter la chambre des yeux, elle voit alors une porte plus loin. « Oh. Ca doit être la salle de bain. Tu viens ? ». Non pas qu’elle ait envie de quitter ce lit fort confortable, mais mine de rien, la sueur ça finit par vous procurer une sensation désagréable sur la peau. Les deux pieds au sol, Maiko s’y rend la première et allume la lumière à une intensité raisonnable. Elle constate alors l’intérieur quelque peu rougit de ses cuisses, ce qui lui arrache un sourire d’amusement. Alors elle se retourne, et fixe le bel apollon avec une tendresse certaine. « You didn’t disappoint me. Charles. ».

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Elle n’est pas seulement belle, elle t’intrigue et c’est assez rare pour être souligné. Elle te semble différente et c’est charmant. Oui tu es séduit pas ses courbes, mais aussi par sa nonchalance et cette manière si particulière qu’elle a d’évoquer des choses qui en ferait rougir plus d’un. Sa remarque t’arraches même des rires, toi qui passes souvent pour un insensible à toute forme d’humour, ce n’est pas ta faute la plupart du temps t’essuies les blagues de tes colocataires et on ne peut pas vraiment dire qu’ils sont des as dans ce domaine. Quoi qu’il en soit, tu répliques dans un sourire un « Je confirme c’est une belle corde à ton arme mademoiselle » Une parmi tant d’autres ajoute tu silencieusement alors que tes yeux se perdent sur sa peau toujours nue qui s’agite dans ce lit qui a accueilli vos ébats. Une fois de plus tu te dis que t’as quand même le cul sacrément bordé de nouille. Tu montes sur un yacht et te voilà désormais au côté d’une nymphe. Tu ne sais pas quel genre de bonne étoile tu as au-dessus de ta tête but damn she’s really something. Et c’est encore plus flagrant alors qu’elle se met à te parler en russe, une langue qui te semble soudainement excessivement sexy. Tu ne comprends rien de ce qu’elle dit, elle pourrait même être en train de raconter que tu es le pire coup de sa vie – ce qui ne semble pas être le cas, au vu de ce que vous venez de vivre – que tu serais quand même en train de boire ses paroles. « Tu sais que t’es sacrément sexy quand tu parles russe ? » Ou alors elle l’est lorsqu’elle se met à te demander de la suivre dans la salle de bain. Une fois de plus, tu ne te fais pas prier, elle n’aura pas besoin de te le dire deux fois. Tu l’observes quitter le lit et tu la suis de près. Tu as à peine le temps d’allumer l’eau de la douche qu’elle te fait savoir qu’elle a grandement apprécié le moment qu’elle a passé avec toi. Un large sourire vient gagner tes lèvres alors que tu l’attires à toi pour l’entraîner sous l’eau chaude. « Well, that’s a really good news » lances-tu avant de t’emparer de ses lèvres avec une douceur qui ne te ressemble pas vraiment « I  want to get to know you better Maiko » Et pas seulement à travers le sexe, ça aussi c’est suffisamment rare pour être souligné.

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En temps normal, elle en a presque honte la nippone, de cette particularité physique. Il faut dire qu’enfant, elle avait eut des moqueries en cours de sport de la part de camarades. La voyant se tordre ainsi et capable de choses impossibles pour la population ordinaire. Elle-même a finit par trouver ça glauque, à la longue. Pourtant, ce soir-là, sur ce bateau, une espèce de fierté veille en elle. Les mots de l’inconnu ne cessent de la toucher. Maiko n’est d’habitude pas aussi réceptive aux belles paroles d’un apollon, connaissant leur langue bien trop habile pour prononcer des phrases  charmeuses et vaines de sincérité. Mais là, elle y croit. Elle ne se pose pas de questions et prend possession de chaque mot que lui adresse Chuck, les ancrant dans son cœur.Et puis la voilà à parler en russe, sa seconde langue maternelle qu’elle ne pratique que très peu, à contre cœur. Cela semble plaire au bouclé, ce qui l’étonne. « Я могу говорить по-русски всю ночь, если хочешь .»*(Je peux parler russe toute la nuit, si tu veux). Il ne va rien comprendre, mais qu’importe. Cela l’amuse. Sauf que la réalité la rattrape et lui fait comprendre qu’une douche est plus que la bienvenue. Alors Maiko se rend dans la salle de bain, immense comme tout le reste dans ce yacht. Elle regarde avec impatiente l’eau de la douche couler, et accepte avec plaisir le baiser offert par Chuck. Il s'intéresse à elle ? Vraiment ? Quel étrange mais charmant monsieur. « Guess what i do for a living. Well, in fact, I have two jobs but. They are related, in a visual way. ». Les deux s’effectuent face à une caméra. La petiote se glisse enfin sous le jet d’eau, et ferme les yeux pour profiter avec un plaisir certain de cette sensation qui lui fait un bien fou. Un soupire d’aise quitte ses lèvres alors qu’elle plaque ses cheveux désormais mouillés en arrière. Elle se retourne, voulant faire face au bel apollon, mais elle tombe nez à nez avec son torse. Maiko cligne des yeux avant de relever la tête et un doux rire la prend. « 舞子はチビだよね~ »*(Maiko est/Je suis vraiment ‘chibi’/petite~ ».

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La douce mélodie du russe continue à remplir la cabine que vous occupez et tu te surprends toi-même à apprécier cette langue que bien d’autres trouveraient sans doute froide. Seulement voilà, la belle qui se tient face à toi semble avoir la faculté de rendre un rien absolument adorable et le plus incroyable dans cette histoire, c’est qu’elle ne semble pas en avoir la moindre idée. Ça la rend d’autant plus craquante, ou c’est en tout cas le genre de détail auxquels tu es particulièrement sensible. Autre détail qui t’attire ? Cette façon qu’elle a de présenter les choses sans la moindre timidité surfaite. Ça change des filles imprégnées dans la culture coréenne qui abordent parfois une gêne ou un côté princesse qui finit toujours par te taper sur les nerfs. Avec elle les chichis ne semblent pas avoir leur place et c’est tout à fait agréable. Tu te laisses porter sans te poser la moindre question et vous voilà finalement sous la douche. Vos lèvres se rencontrent et tu savoures le moment jusqu’à ce qu’elle se décide à te surprendre encore un peu plus. C’est bien la première fois qu’une femme te demande de deviner ce qu’elle fait de sa vie dans un tel moment. « Related in a visual way ? » répète tu en faisant mine de réfléchir. « Modèle photo ? » lances-tu sans grande conviction. Sans vraiment savoir pourquoi tu as le sentiment que ce n’est sans doute pas suffisamment original pour la demoiselle même si c’est là un métier qu’elle pourrait aisément faire sien. « Or maybe something a little bit more crazy ? » demande tu histoire d’obtenir un peu plus d’indices. Mais la belle semble déjà partie dans autre chose puisque la voilà le nez collé contre ton torse. Naturellement, tu plies les genoux pour arriver à sa hauteur. « あなたは十分なスープを食べていません » dis tu avant de venir déposer un baiser sur son front. « でも、かわいいですね »