Enfant capricieux qui n’en fait qu’à sa tête, hwan est buté, et il le sait. Des jours sont passés depuis ce qui s’est – à nouveau – passé au hangar. Des jours sont passés pendant lesquels le garçon n’a pas cessé de se répéter la situation, les mots, les réactions, sa réaction. Sous le coup de l’émotion, un départ soudain alors qu’il pensait se sentir comme sur un petit nuage – nuage détruit par la présence d’un chat. D’un autre côté, cette colère survenue après un refus, c’est un peu ce qu’avait fait noctis au même endroit exactement, pour les mêmes raisons. Quasiment, on va dire. Il marmonne, il marmonne l’enfant, dans son coin. Dehors, dans le jardin, assis sur un banc, au milieu de la nuit. Il observe les quelques insectes, cherche les quelques lézards, tout en y repensant. Est-ce que partir c’était pas un peu trop, sur le coup ? Surtout à cause d’un chat. Un chat ? Ou bien une parole mal interprétée. Ce petit mot là, qui lui tourne dans la tête. Mérite. Soit hwan était trop stupide pour comprendre, soit il en faisait une obsession. Qu’est-ce qu’il mérite ? Absolument tout. Le plus fautif dans cette histoire, c’est noctis. Moue boudeuse tandis qu’il repense aux actes du concerné. Abandon dans un hangar pour une soi-disant protection, étranglement volontaire, puis le remplacement par un chat, alors qu’il voulait simplement qu’il s’occupe de lui uniquement. Jalousie et possessivité qui n’ont fait qu’aggraver les choses, hélas. Qu’est-ce qu’il a fait, hwan, à part subir, mh ? Bon y’a eu cette fois où il a chauffé noctis pour finalement refuser, mais c’était son droit ! Ou encore cette claque dans le yacht… Un peu violente sur coup, certes, mais il était frustré ! Il voulait juste des excuses… Et enfin, le coup du hangar. Pour un petit mot mal interprété, sans doute. Manque de communication, et voilà où ça le mène. Il est temps pour lui de s’excuser aussi. Pfff. C’est le problème, entre eux. Le réseau marche pas, les messages sont pas bien captés. Alors faut parler, ravaler un peu ce poison qu’est l’orgueil et porter ses couilles. C’est vrai quoi, ils se sont enfin déclaré ! Il faut fêter ça, au lieu de bouder. Dès lors, hwan se lève lourdement et traîne les pieds jusqu’à la chambre. Doucement, la porte s’ouvre, doucement, il prend sa peluche fétiche lorsque tout va mal pour la serrer contre lui. Dernière étape : noctis. Ses genoux touchent le matelas, puis petit à petit, le jeune homme s’allonge à côté de l’être aimé. A seulement quelques centimètres de son visage, son doigt vient à se poser sur sa joue pour tenter de le réveiller. « … Noctis ? » chuchotement doux pour éviter toute frayeur. « Noctis réveille-toi s’il te plait… » La moue est encore là, mais plus douce. Plus affective. Parce que voir son amant aussi apaisé, c’est tout ce qui lui importe malgré tout.

forcé par un contrat. forcé par une raison. production qui attire, manipule l'esprit de l'être le plus volatile de ce monde. electron libre comme il l'avait toujours été. noctis, forcé de briser ce maillon de la chaîne pour retourner auprès d'êtres qui l'indiffères. parce qu'il a promit fidélité au programme. parce qu'il y a toujours cet engagement stupide qui le lie à eux. à tous ces gens qui ne font que le fatiguer au fil des jours qui passent, encore et encore. nul l'envie d'y retourner, de le croiser. mais aucun choix n'est possible, alors il rejoint les autres sans broncher. visage grisonnant, terne. corps amaigrit. garçon porté par un semblant de dépression, il ne cesse de charmer et rejoindre morphee, de jour comme de nuit. la peluche d'une mère contre son torse, il fuit les festivités du jour pour rejoindre son lit et les songes qu'on lui offre. une heure, puis deux. puis quatre. et la voix lointaine qui tente de l'attirer, le sortir de évasion si paisible. yeux qui peinent à s'ouvrir, il soupire, lourdement. homme-enfant qui supporte bien peu qu'on vienne le réveiller, il porte sa peluche son visage, cachant celui-ci en grognant. « Qu'est-ce que tu veux ? » voix qui déraille, presque cassante. fatigue qu'elle subit, elle aussi. « J'veux dormir putain. » l'envie de rejoindre morphee. de replonger dans un monde où l'imaginaire n'est que parfait. là où son âme et conscience ne sont que paix et délicatesse. ainsi il tente de rattraper l'astre aux rêves, mais en vain. « T'fais chier... Tu veux quoi ? peluche qui s'abaisse, ne laissant apparaître que les yeux. regard cerné. regard noir. nullement l'envie de parler avec lui. pas après sa scène. pas après ses excès.

La peur de déranger s’installe peu à peu dans son cœur, mais le garçon est lancé, il n’a pas d’autre choix. Noctis se réveille, agacé – comme d’habitude quand on le force à sortir de son lit. Hwan cache en vain son sourire en entendant une voix qui ne le laisse jamais de marbre. Une voix rauque, légèrement brisée, qu’il voudrait écouter encore et toujours. Il reçoit un regard noir, mais parvient à capter l’attention de l’autre. Rassuré, le garçon n’ose pas entamer de geste tendre – il est encore trop tôt pour célébrer quoique ce soit. « Faut qu’on parle. Un peu. » Détermination suivie d’hésitation, le jeune garçon ne brusque pas noctis. « Par rapport à la dernière fois au hangar. » Ses yeux brillent, larmoyants. Hwan, enfant têtu qui pleure dès que ses sentiments sont de la partie. C’est peut-être pour ça qu’il n’a jamais pensé à s’intéresser à la gente jusqu’à maintenant. Bref. « Je… » Regard fuyant, bras qui resserre une étreinte autour d’une peluche de son personnage favori, les paupières chassent les larmes. « J’ai peut-être mal réagi… Désolé… » Moitié d’excuse, parce qu’il en attend une en retour. Il sait que noctis doit s’excuser, mais le lui demander maintenant serait se jeter soi-même en enfer. L’homme essaie de reprendre la parole, d’ajouter quelque chose par rapport aux conséquences de ses actes. L’isolement d’un être aimé, rejeté par pure incompréhension. Deux jeunes garçons qui doivent travailler durement cette nouvelle relation qui implique de nombreuses responsabilités, il faut le dire.

insistance qui s'installe, noctis lui, ne rêvant seulement que de pouvoir rejoindre le monde des songes au plus vite. lit étroit pour deux corps bien trop proches au gout du plus vieux. garçons semblables à deux enfants peu après une dispute après le gouter. ridicule en somme, mais pourtant bien présente comme situation. noctis croise les pupilles de son cadet, puis les mots viennent à le faire soupirer à nouveau. agacé comme jamais il ne l'avait été, il tourne finalement le dos à l'autre. « Ok. nullement l'envie pour lui de continuer une conversation qui l'insupporte, le fatigue plus que de raison. il fuit le regard de l'autre et se contente de lui offrir son propre dos en guise de seule vision potable. « Et donc ? T'attends quoi maintenant ? présence qui le dérange, l'énerve d’avantage avant qu'il ne refasse face à l'autre. sourcils froncés, lui aussi, déterminé. « T'veux quoi ? Que j'm'excuse ? Que j'te baise les pieds ? Que j'arrête de serrer un putain de peluche dans les bras parce que tu vas encore vriller ? voix qui se brise plus encore. réveil qui l'horripile. réveil bien trop soudain pour que le corps ne suive la cadence. impossible pour l'artiste  de redescendre de son nuage fait d'eau et de foudre. « T'veux ptêtre que je nous enchaîne l'un à l'autre ? Que j'arrête de vivre ? Ou ptêtre même arrêter de te faire des vannes parce qu'au final t'as aucun putain de second degré, M'sieur j'suis drôle ? temps d'arrêt pour finalement calmer son élan colérique. il soupire pour la énième fois, noctis. agacé par lui. par eux. par cette situation.  

Réponse sèche provenant d’un garçon endormi, hwan reçoit les piques sans broncher. Plus ou moins. Il cligne des yeux de plus en plus rapidement – les larmes montent, mais il serre les dents, la voix toujours basse. « Je pense que tu pourrais simplement t’excuser pour la fois où tu m’as étranglé. » C’est tout ce qu’il veut l’enfant. « Je suis désolé de t’avoir giflé aussi… » Parce que des actes en ont justifié d’autres, un effet papillon destructeur. « Je suis pas très perspicace parfois… » pincement de lèvres gêné, il ne peut s’empêcher cependant d’admirer noctis. L’enfant a beau le détester sur des coups de tête, jamais ô grand jamais il ne pourrait se passer de son aîné. Les paroles sont crachées par un homme blessé dans l’âme, rejeté à de multiples reprises et qui a finalement décidé de se révolter aussi. Hwan entend, hwan écoute patiemment. « Désolé mon ange… » Le dos de sa main vient caresser tendrement la joue de l’autre. « Je suis stupide, tu le sais. » léger ricanement avec ce commentaire, le baiser est ensuite volé. « Tout c’que j’veux au fond… » Autre baiser. « C’est que tu m’aimes. » Ah, une larme oubliée tombe, contraste avec le sourire amoureux qu’il affiche. « Parce que j’t’aime, noctis. » Le garçon se tortille pour se rapprocher du plus âgé, le regard perdu dans le sien. « J’t’aime plus que tout, et j’veux vivre le restant d’mes jours avec toi. » déclaration chaotique mais vraie, parce qu’il est fou. Audacieux au maximum. Son cœur est pris depuis bien longtemps par une seule personne, et ça ne changera jamais.

tirade baigné sous un venin des plus mortels. acide corrosif. il ne cesse de cracher sa haine, sa colère à l'autre. sentiments qui ne sont que guidés par une fatigue intense. ainsi il s'oublie noctis, depuis des jours. il s'oublie en oubliant le repos, l'alimentation. lui qui pourtant traine une santé des plus instables. lui qui pourtant est conscient de tout ce que cela peut représenter, du danger que cela peut impliquer. ainsi, il se laisse ronger par une folie certaine. par amour. puis sonne les envies d'excuses, de reconquête et de baisers volés. « J'suis désolé. » ni plus, ni moins. amertume qui règne encore malgré les gestes tendres et mots doux. « J'compte pas me marier avec toi. T'me fatigues trop, alors calme tes ardeurs. » regards qui se croisent à nouveau avant que le silence ne revienne prendre une place de roi entre les deux. noctis qui tente à nouveau, de charmer morphée alors qu'il quitte le cadet, les yeux se fermant bien assez tôt. chaleur corporelle d'un autre qui le berce malgré tout, puis geste automatique, vieille habitude qui revient au galop alors que les bras d'un artiste à la dérive n'entoure le corps d'un enfant instable et terriblement capricieux. « Tu comptes casser quoi maintenant que j'ai sous-entendu que t'avais un comportement de pucelle ? » un oeil qui s'ouvre. regard qui scrute la réaction de l'autre avant que la paupière ne se referme. emprise éternelle sur le plus jeune. pression qui opère alors qu'il resserre sa prise autour de l'autre. « J'ai l'droit d'aller voir mon chat d'main ou tu comptes lancer une civil war 3.0 ? j'préfère demander au cas ou parce que vu comment t'es borderline... j'devrais presque t'faire enfermer. ou un truc du genre, histoire d'être sûr. » il pique. encore et encore. parce qu'il a envie. parce qu'il veut faire comprendre à l'autre ô combien il ne vit que par l'excès. excès néfaste. pique acidulée mais qui pourtant garde un soupçon d'amour dissimulée. « Si j'dis au chat que j'l'aime, est-ce que c'est un motif de rupture ? »

Ardeurs qui se calment entre les deux amants, hwan se sent rassuré par les paroles de l’autre. Il a réussi à lui soutirer une excuse, et retrouver un semblant d’humour à travers des piques. Hwan rigole comme un enfant avant de répondre à son tour. « Toi aussi tu me fatigues… » Le baiser s’en suit, cette fois plus long, tandis qu’il profite de l’étreinte avec son amant. Noctis provoque à nouveau le garçon, puis encore une fois, et hwan plisse les yeux. Joueur, il n’hésite pas à se libérer de l’emprise pour escalader son corps et le chevaucher. « J’accepte à seulement deux conditions. » sourire en coin qui se veut mesquin, les lèvres de hwan attaquent le creux d’un cou innocent. « La première… » les dents s’enfoncent doucement dans la chair. « Je viens avec toi, parce que j’veux revoir le chat aussi. » Puis la langue qui glisse jusqu’aux lèvres de noctis. « La seconde, tu dois me dire que tu m’aimes aussi. » Besoin désespéré d’amour, l’enfant se fait capricieux, mais sans méchanceté. Laisser l’autre le choix alors qu’au fond, ces conditions ne sont que des prétextes pour rester avec l’autre le plus de temps possible. « Concernant ce qui est de casser quelque chose… » Il penche la tête, haussant un sourcil. « Tu peux choisir ce que toi tu veux casser… J’ai pas été très gentil à vrai dire. » A nouveau, hwan embrasse la peau nue de noctis. « Ou alors tu préfères que je trouve un autre moyen pour me faire pardonner ? » yeux doux et faussement innocents d’un homme qui souhaite s’amuser au beau milieu de la nuit. Heureux, il l’est, désireux, il le deviendra selon la réponse de son amant.

orage qui s'éloigne pour laisser place à la douceur d'un ciel nocturne des plus paisibles. mensonges qui se joue, s'évade de la bouche d'un enfant capricieux avant qu'il ne surplombe le tatoueur. mains de ce dernier qui glisse finalement sur les cuisses du plus jeune, prenant place sur les hanches avant qu'une grimace ne vienne prendre place sur le visage de l'homme débordant de fatigue alors que le jeune fou s'affaire à offrir bien des martyrs à la peau d'un cou rarement visité. « Et si l'chat veut pas t'voir ? » yeux qui se plissent sous une énième provocation, puis soupir qui s'évade à la condition suivante. noctis, dépassé. noctis usé. la main frappe le fessier de l'autre avant de finalement le faire retomber à ses cotés. « Ne fais pas l'ignorant, tu sais très bien que je t'aime, sinon tu serais pas là. » premier fait qui s'avère être des plus vrai. « En suite, tu devrais calmer tes chaleurs parce que même si ton joli petit cul me fait un bel effet, j'ai nullement envie de ça ce soir.. » deuxième fait qui s'ajoute à une longue liste qui ne cesse de s'enrichir. « Parce que au cas où ça s'voit pas, jserais actuellement capable de m'endormir la bite au fond de ton cul vois-tu ? » que de tristesse. puis vient le fait suivant. « Et dernièrement, j'sais pas si tu viendras avec moi demain. » parce qu'il est impuissant. dans l'incapacité de le punir physiquement. léger coup au moral, noctis arque un sourcil avant de voler un baiser à l'autre pour finalement venir le frapper à l'aide de sa peluche. « Prend ça pour une punition. » homme-enfant qui vient narguer le plus jeune avant de cacher le visage de ce dernier en jetant la couverture sur lui. « En plus, t'es même pas censé être en manque de sexe parce que t'as du te taper de la chair fraiche d'puis le temps, pauvre fou. » ultime provocation. le tatoueur qui nargue, mais qui finit par tourner le dos à l'autre, faussement vexer. de quoi se jouer de lui un petit moment avant de retourner faire un pacte avec le maitre des songes.

Douceur d’un moment entre amants, les petites chamailleries reviennent. Position qui laisse présager de nombreuses choses, l’arrêt est pourtant marqué par le refus. Claque sur un derrière qui lui soutire un petit gémissement, le sourire illumine son visage en entendant les paroles de noctis, suivi d’un ricanement. Ses mains cachent un rougissement timide, puis la moue s’en suit. « Mais. » Les mots crus s’échappent alors et l’enfant montre un air faussement choqué. « Tu dis des choses sales, noctis, c’est mal. » Moralisateur des rues, hwan reste avant tout admiratif face à l’autre. L’envie d’embrasser des joues douces lui prend quand la punition résonne finalement, avec la peluche et la couverture qui arrivent à leur tour sur le faciès du plus jeune. « Maiiiis noctiiiis… » il geint comme un gamin à qui on aurait refusé la sortie du siècle. « Tu me punis tout le temps c’est pas juste. » Hop, le bisou atterrit enfin sur le lieu désiré qu’est la pommette. Vient enfin la remarque d’une impossibilité de manque car déjà assouvie il y a un moment. Hwan plisse les yeux, avant de plonger son regard dans celui de noctis. « Tu te trompes, trésor. » énième baiser volé. « J’ai toujours rien fait parce que j’voulais… » Quand il y repense, c’est très niais ce qu’il va dire. « Bah j’veux le faire avec toi depuis le début, alors j’ai attendu. » Quel acte stupide, cependant. Et si le plus âgé n’avait jamais avoué ses sentiments en retour ? Et s’il n’avait tout simplement pas été intéressé par son ami ? Coup de chance que ça n’ait pas été le cas. Les yeux scotchés au plafond, le garçon réfléchit. Un moyen de se faire pardonner, et puis, fêter leur relation pourquoi pas. « Eh bébé, ça te dit un resto ? » Hwan grimpe à nouveau sur son amant, cette fois-ci pour s’allonger sur lui. « Quoique, t’as pas le choix en fait. » Il lui tire la langue. « Je t’invite au resto pour la saint valentin. »

chamailleries enfantines, le sourire et rire de l'autre chatouillant les oreilles d'un artiste aussi capricieux que son cadet. douce mélodie qui n'avait fait que lui manque ces derniers jours. ami devenant amant, il ne cesse de resserrer cette emprise autour de l'autre. possessif amoureux. amoureux maladif. passion qui n'avait fait que le dévorer, le consumer au fil des jours passés loin du plus jeune. corps affaiblit, marqué par les événements qui l'avaient finalement noyé dans une certaine dépression. rayon de soleil revenant auprès de lui, noctis souriant à son tour. amusé par les râles d'un homme-enfant. « Apprécie mes punitions car elles monteront en grade petit à petit. » à son tour, le sourire se fait malice avant qu'il ne vienne prendre partiellement place au dessus de l'autre. baiser volé. furtif. rapide. « M'sieur est toujours puceau ? » il pouffe de rire, l'artiste avant que le visage se plonge au creux du grand enfant. « Je ne sais pas si je trouve ça fou, idiot ou mignon. » baiser au creux d'un cou puis le voilà qui retrouve sa place avant de voir le cadet se réinstaller sur son bassin. geste automatique. main glissant sur les hanches et se logent au creux d'un bas du dos. « Un resto ? Non. Surtout pas pour la saint-valentin. Je trouve cette pseudo fête détestable. » grimace qui marque son visage avant qu'il ne revienne user les lèvres du cadet. « Par contre, j'suis pas contre un nouveau tatouage. Ça manque d'ancre chez toi. »

Deux jeunes âmes liées qui se retrouvent enfin après nombres de tempêtes sur leur chemin, ils s’amusent à travers des échanges enfantins. Moqueries affectives et sous-entendus, hwan poursuit à son tour. « Je pense que t’as de bien meilleures façons pour me punir. » clin d’œil accompagné d’un baiser, le garçon ricane quand il entend la seconde remarque de noctis. « Je suis les trois à la fois, rien d’étonnant. » étreinte qui se resserre encore et toujours, le besoin d’amour est perpétuel – surtout quand sa proposition est déclinée pour être remplacée par une autre. « Un tatouage ? Non. » Hwan se redresse et s’assied sur les hanches du plus âgé. « J’veux passer un moment romantique avec toi. La saint-valentin c’est qu’un prétexte. J’veux qu’on se fasse un resto. » L’envie de voir son amant dans un milieu huppé après tant d’années, l’idée le fait chavirer. Il est têtu l’enfant, quand il veut quelque chose, il fait tout pour l’avoir – fin stratège, il trouve à chaque fois un compromis pour s’en sortir plus ou moins vainqueur. « On a qu’à faire les deux sinon. » Hwan se balance, grand mesquin qu’il est, laissant ses doigts glisser le long du torse de noctis. « On se fait une petite soirée tranquille, dans un resto avec une vue super belle et tout… » Les balancements se font de plus en plus lents, mais appuyés – si seulement les vêtements n’étaient plus là, la torture serait plus amusante. « Et on verra plus tard les tatouages, hm ? » Nullement l’envie de revoir une aiguille encrée dans sa peau, hwan veut simplement profiter de l’autre, l’aimer et le choyer au maximum.

sourire malicieux. l'entente revenant auprès des deux amants, noctis observe et cerne le plus jeune de mille et une façon. les mots attise un rire léger avant que l'autre ne vienne se redresser. les mains glissant sur le haut des cuisses de l'amant, noctis observe, écoute, mais ne dit rien aux propositions de l'autre. râle de mécontentement qui prend place peu après un refus de la part de l'autre. encre rejetée. savoir faire rejeté. noctis rejeté par le seul être capable de lui offrir bien des inspirations. muse malgré lui. ainsi il se redresse, faisant alors face à l'autre et venant frôler ses lèvres tout en plongeant son regard dans le siens. « Si tu veux un moment romantique, tu me laisses te tatouer. » chantage qui entre en jeu alors qu'un baiser se perd sur la commissure des lèvres du plus jeune. « Dis-toi que c'est un bon compromis. Tu me ramènes dans un monde que je déteste et en échange j'peux marquer ta peau pour me consoler. » sourire mesquin qui prend place sur le visage de l'artiste alors qu'il plonge son visage dans le creux du cou de l'autre. lèvre qui frôle une peau laissé à l'abandon, les mains quant à elles profitent du manque d'attention pour se faufiler sous un tissus, rejoignant un torse qu'il a autrefois visité. « Si j'ai pas droit à mon tatouage, t'as pas droit à ton resto. » aveux sonnant la cloche d'un ordre avant que la langue ne soit succédé par des crocs. peau désormais marquée, il relève finalement son visage, fier de son geste avant de griffer le bas ventre de l'amant. « Alors ? Marché conclus ? »