Chaleur d’un corps qui le rassure par dessus tout, hwan se laisse bercer par les caresses et baisers de son amant. Compromis changé en chantage, le garçon fait une moue. « mais un tatouage ça reste pour la vie… alors que le resto ça dure que quelques heures… » lèvres qui se touchent à nouveau, ses doigts glissent dans la chevelure de l’autre. « tu veux me faire quoi comme tatouage ? Et me parle pas de surprise parce que j’aurai encore moins envie. » il fronce les sourcils, mais rien de bien méchant. Il a juste peur de regretter, aussi beau que le résultat soit, son humeur pourrait tout gâcher. « si tu me tatoues, ça sera le lendemain, une fois que l’alcool sera bien éliminé, c’est bon ? » hwan fait les yeux doux, tentant vainement de repousser un moment qu’il redoute. Le contact sur sa peau le fait frissonner, et le vêtement est vite retirer pour profiter un maximum de ce moment intime. l’enfant s’approche encore plus qu’il n’est possible de noctis, il le serre contre lui et l’embrasse, désespérément amoureux. « s’te plait bébé… on sort d’abord, et je serai sans doute plus à l’aise après, hm ? » gémissement discret quand son cou est attaqué, hwan se mord la lèvre inférieure pour se retenir de toute pulsion. « tu dois tellement être canon en costard en plus… » lenteur dans ses propos qui manifeste un désir grimpant, passage d’une langue sur les lippes d’un aîné, les dents attrapent la partie inférieure. « il peut se passer pleins de choses après ce genre de soirée romantique, tu sais ? »

il tente, noctis, par tous les moyens de le faire céder. de le forcer à laisser tomber son idée de dîner. parce que seigneur, qu'est-ce qu'il déteste ça, le tatoueur. souvenirs qui reviennent d'un père lui imposant repas de famille et gala à tire-larigot. peu à l'aise dans ce milieu, lui pourtant en fait parti. il a fuit, noctis. comme un lâche. pour gagner sa liberté, pour gagner sa nouvelle vie, aussi pathétique qu'elle puisse être aux yeux de beaucoup. peu comprendrait pourquoi il a abandonné sa vie d'enfant roi pour une vie de bohème. peu comprendrait pourquoi il refuse héritage et titre gracieux face au statut de mendiant et délinquant charmeur. bien peu comprendrait cela. « Sauf qu'on parle de mon tatouage. Puis t'en possède déjà un je te rappelle. » un regard en croisant un autre. bien longtemps qu'il se perd dans les perles colorés du plus jeune. astre qui le connait mieux que quiconque et qui pourtant, force le destin. « SURPRISE... Bon ok... Je sais pas trop quoi faire en réalité, mais j'ai envie de tatouer ta peau. C'est ma toile et t'es ma muse. J'peux pas me passer de ça. » moue semblable à un enfant capricieux, il tente et dépose toutes ses cartes, noctis. mais en vain. « T'es dur en affaire. » soupir de lourdeur extrême, il vient appuyer, laisser tomber son front contre le haut du torse de l'autre, fatigué par cette bataille. « Pourquoi un resto sérieux... Jte le fais moi ton repas s'tu veux ! digne d'un quatre étoile ! croix d'bois, croix d'fer si j'mens jsuis un enculé ! » visage qui se relève alors que la moue s'envole pour un trait bien plus déterminé. « Il s'passera rien si j'suis obligé d'me coltiner un resto ! » main qui claque une fesse avant que l'aîné ne vienne repousser l'autre de ses cuisses. « Puis j'te vois venir avec ta gueule d'aguicheur ! T'auras rien avant le mariage mon ptit. » frustration qui guide un nouveau rejet. noctis se rallonge finalement tout en cherchant à se cacher sous la couverture. rôle inversé, il n'en devient que l'enfant que l'autre est habituellement. « J't'aime plus ! »

« Ouais mais même. » mine boudeuse quand l’autre argumente, hwan refuse de prendre une décision aussi rapidement. « Un tatouage c’est un des rares trucs que j’veux pas sur un coup de tête. Sauf si t’as une idée précise dont tu me ferais part. c’tout. » baiser volé malgré les chamailleries, celles-ci persistent quand noctis geint après une sortie. Plainte et critique envers un endroit pourtant totalement basique, l’enfant est sur le point de répondre quand la main atterrit sur sa fesse. Gémissement qui résonne dans la pièce, le garçon est aussitôt poussé sur le côté comme une peluche qu’on ne voudrait plus. Hwan blessé, hwan énervé – enfin, pas vraiment, mais il va se faire entendre. « J’croyais tu voulais pas m’épouser ! » Alors, sans crier gare, le garçon se lève sur le lit et saute. Encore. Encore. Faire bouger un matelas pour embêter une âme bien trop tranquille à son goût. « No-ctis. Viens. Au. Res-to. A-vec. Moi. Bé-bé. S’te-plait. » à chaque atterrissage, une syllabe. Sauf que, évidemment, ça ne se passe pas comme prévu et il chute. Comment ? Bonne question. Peut-être qu’il s’est penché un peut trop sur le côté, et hwan est tombé du lit. Bruit sourd suivi d’un « Aïe ! » le jeune homme se retrouve par terre, à souffrir. Une moue, puis s’approche de noctis avant de poser son menton sur le lit, à quelques centimètres du visage de son amant. « Un p’tit dîner aux chandelles, c’est tout ce que j’veux, juste nous deux en tête à tête avec des fleurs et tout. Du romantique. Parce que j’t’aime. » Hwan grimpe sur noctis à nouveau, le chevauchant,  puis s’approche de son oreille. « Au pire, si vraiment ça te plait pas… » hwan aguicheur, hwan joueur. « Tu pourras me donner la fessée toute la nuit. »

grimace qui persiste alors que l'autre ne cesse de repousser les envies d'arts sur le corps de l'autre. noctis, capricieux jusqu'à l'extrême. l'envie de marquer une peau qui devient sienne. l'envie de faire de l'autre, sa toile. sa toile la plus précieuse. celle qui le rend fier. parce que toutes ces imperfections sont changées en perfections lorsqu'il les tatoues sur la peau du cadet. lourd soupir qui en dit long sur son état émotionnel actuel, noctis reste silencieux, caché sous sa couverture avant de n'être perturbé par l'enfant un peu trop bruyant à son gout. il clame ses envies. hurle. puis la chute se fait attendre et l'artiste sort finalement la tête de sa couverture. « Ca va pas là dedans... » doigt qui tapote un crâne alors que les visages ne sont qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. « c'bon t'as gagné. » parce qu'il fatigue, noctis. parce qu'au fond, il peut rien refuser à l'autre. et jamais il ne le pourra. mais toujours présente, cette envie de le faire ramer pour obtenir ce qu'il souhaite. toujours présente cette envie de jouer, le faire tourner en bourrique avant de finalement céder. comme d'habitude. parce que hwan est précieux. parce que même les astres, ne peuvent rien contre la faiblesse de noctis à l'égard de ce dernier. « arrête... » l'autre reprend sa place sur le bassin du plus âgé. les yeux roulent. la voix fait frisonner un corps puis une main se glisse à nouveau sur l'une des fesses du plus jeune. parole qui sonne comme un avertissement puis noctis sévit. pincement sur la peau. pincement sur la fesse d'un jeune fou. punition qu'offre l'artiste pour calmer les ardeurs d'un enfant bien trop expressif dans ses envies. « aguicheur ! » qu'il clame, le vieux. « arrête de t'foutre sur mes boules, c'chiant ! » à nouveau, il repousse le jeune, le fait basculer sur le coter avant de venir mordre son épaule. « Reste là parce que j'te jure que la prochaine fois, crois moi que tu risques d'avoir bien plus mal que ça. » punition. encore et encore. vieux fou qui tente de calmer les envies et provocations d'un chiot trop joyeux et malicieux. insoutenable pour le pauvre tatoueur.

Adoration envers un seul et unique être, hwan n’a d’yeux que pour lui, pour noctis. Il s’amuse, il se sent vibrer à l’intérieur tandis que l’autre s’agite. Léger sursaut lorsque le pincement est ressenti, le garçon sourit avant d’être repoussé à nouveau. Oh mais hwan, hwan il est têtu, hwan il aime embêter, il adore faire vriller noctis de cette manière là. Morsure sur une épaule qui provoque frissons et désir, le garçon ricane avant de désobéir à nouveau. Escalade au même endroit, là où l’amant se sent fébrile, puis le balancement. Lent, très lent, telle une torture – parce qu’il n’attend que ça, le cadet. Punition et torture. « Fais-moi mal, alors. » Les lèvres s’échouent dans le creux d’un cou, les mains frôlent un torse dénudé. « Rappelle-moi pourquoi faut que j’arrête de t’embêter, trésor. » chuchotement rauque alors que l’enfant se fait de plus en plus impatient. Une fois lancé, on ne peut plus l’arrêter, c’est un fait. Il se redresse pour admirer son compagnon, allongé, à sa merci, et pourtant il sent qu’il pourrait abandonner toute volonté si noctis prenait le dessus pour de bon. Juste histoire de le titiller une dernière fois avant de dormir, la cerise sur le gâteau. Enfin la chantilly plutôt, la cerise viendra sans doute après. « J’mérite d’être puni, j’ai fait tellement de mauvaises choses… » aguicheur, hwan en est conscient, et il ricane. Quelques coups de reins bien appuyés pour le faire souffrir lui aussi, provocation à son paroxysme. Ses mains entourent celles de son compagnon pour les poser sur son torse, glissant le long du corps en mouvement. « J’me demande si j’peux te faire jouir rien qu’en me balançant… »

garçon qui revient au galop. noctis qui sème le regard noir et l'envie d'expulser le corps de l'autre de son être. désir électrique. fièvre baigné de luxure, noctis grogne. le plaisir est naissant, mais la rage l'est tout autant. « Hwan, arrête. » premier avertissement alors que l'autre sonne la note d'une sourde oreille. noctis, victime d'un enfant bien trop entreprenant. noctis, perdant la tête, mais perdant tout autant sa patience. « Hwan. » deuxième avertissement alors que l'autre ne cesse son petit jeu. noctis, observant. noctis analysant. il laisse finalement l'autre user de son faible savoir faire et finit par esquisser un faible sourire. « Si tu veux être puni, tu vas l'être. » qu'il lance au plus jeune alors que ses mains suivent le mouvement mimé par ce dernier. malice. fourberie. ainsi est fait l'artiste. « J'me demande, moi, combien de temps tiendras-tu... » valse soudaine alors que le cadet se voit perdre son statut de dominant. noctis, éternel habile de son corps. le voilà désormais à la place du plus jeune, sourire aux lèvres. « Tu veux jouer, Hwan ? Jouons. » les doigts glissant le long d'un torse visité peu avant, il se fait lent, le mouvement. terriblement lent. bas ventre en guise de cible, point d'arrête dès lorsque que le bout des doigts de l'artiste frôle la zone. « Vas-tu crier mon nom, Hwan ? » lèvres frôlées, paroles au souffle brûlant, il happe finalement les croissants de chair avant que ses mains n'en deviennent que plus indiscrètes et baladeuses. virilité convoité non loin, il la frôle. encore et encore de ses doigts. puis le mouvement cesse avant de reprendre de plus belle. gestuelle gracieuse qui se veut démoniaque et plus insistante au fil des minutes. « Tu veux toujours jouer, Hwan ? Parce que j'peux réellement faire ça toute la nuit, moi. »

Ordre entendu, ordre oublié et voilà hwan qui fait le hors la loi avec noctis. Provocation jusqu’à ce que des mains viennent à suivre sont balancement ; un gémissement. Puis il est soudainement basculé sur le lit pour être surplombé par son amant, ce dernier prêt à torturer un être qui le mérite. Des doigts qui glissent le long d’un torse jusqu’à cette zone en éveil depuis un moment déjà, et les caresses se font éphémères – second gémissement, plus fort cette fois. « Bébé… » bien trop délicats, ces gestes, l’enfant veut une punition plus sévère. Plus marquée. « Y’a d’autres façons de me faire jouir rapidement, tu sais ? » il avoue avec un rictus en coin, avant d’oser s’en prendre au membre de noctis et entamer un mouvement régulier. « encore faut-il que tu trouves les moyens… » sa voix se brise légèrement parce que le garçon, aussi audacieux soit-il, ne reste pas insensible au toucher du plus âgé. Des hanches qui entrent dans une danse pour en demander toujours plus, la température monte petit à petit en eux. Le besoin d’embrasser devient insupportable, alors le cadet se redresse pour faire siens cette chair tant appréciée. Langues qui se croisent et se décroisent, respirations saccadées tandis que le plaisir monte en hwan, ce dernier manque quelque chose ; envie dévastatrice qui le pousse à sortir des salacités toutes plus aguicheuses les unes que les autres. « Punis-moi, noctis… » plainte exprimée avec une bref accélération de sa main autour du membre du tatoueur. « Claque-moi le cul une bonne fois pour toute. »

plaisir fait de luxure. soupirs qui se lient l'un à l'autre alors que les caresses ne se font que plus incessantes et plus langoureuses à chaque seconde qui passent. noctis, croulant sous les gestes habile d'un enfant pur alors qu'il s'affaire à pousser l'autre à bout. échange buccal, langoureux, passionnel. la tête qui tourne, puis les mots s'en mêles. les souffles ne sont que brûlures. « Hwan. » un doute qui s'installe après une requête douteuse. noctis peine à lire entre les lignes. noctis peine à comprendre où l'autre veut en venir alors il finit par oublier. oublier de penser. de réfléchir. puis tout s’enchaîne. virilité laissé à l'abandon, il retire l'épais tissus restant sur le corps d'un enfant, geste brusque, soudain qui brise la matière d'un coup de main habile. les peaux désormais nues, l'une contre l'autre, noctis laisse ses mains glisser. remonter le long des cuisses, frôlant par la suite les hanches de l'autre avant de venir saisir le fessier du plus jeune. poigne de fer alors que son visage plonge dans le creux du cou de l'innocent. « Tu me rends fou. » qu'il chuchote contre sa peau. noctis, secoué par une conscience. celle qui lui crie ô combien il n'était qu'un lâche face aux avances d'un garçon un peu trop insistant. cette même conscience lui créé cette envie de consumer, posséder l'autre avec ferveur. ainsi les griffures viennent à naître, accompagnées par les morsures, elles marquent toutes deux la peau d'un enfant. d'un amant, entre deux soupirs. faiblesse. « Qui a dit que je voulais t'faire jouir rapidement ? » visage relevé, regard croisant un semblable. il happe les lèvres de l'autre avant que la langue ne viennent glisser sur l'une d'elle. plaisir qui s'accumule et pourtant, noctis contrôle. noctis s'oublie pour mieux s'occuper d'un enfant capricieux. coup de hanche volontaire alors que ses lèvres viennent frôler leurs semblables. « La question est : Est-ce que tu vas pouvoir te contenir et surtout, rester discret ? »

La tension monte et l’envie de hwan de recevoir une bonne correction le prend de plus en plus fort. Ses dents se plantent dans sa lèvre pour retenir toute supplication – c’est pas encore le moment de s’avouer vaincu. Son membre devient sensible à n’importe quelle attention, mais il ne l’avoue pas. Heureusement, le dernier tissu enlevé avec cruauté est jeté aux oubliettes, et les voilà collés l’un contre l’autre. Ô qu’il en veut tellement plus le garçon, ô combien il veut sentir les brûlures sur son fessier et être corrompu par une main aussi désirée que maudite. Celle-ci attrape sans gêne l’endroit sacré, puis l’aveu se fait dans le creux d’un cou. Cette sensation des griffes de noctis lacérant une peau innocente fait chavirer un petit peu plus le cadet. Douleur qui se transforme en plaisir ultime, hwan lâche un gémissent – bruyant, manifeste, indiscret. « Noctis… » Point faible du garçon qui pourrait se laisser tomber dans les méandres d’un orgasme avec seulement quelques coups portés sur son épiderme vierge. « J’suis pas silencieux tu l’sais très bien… » moitié soupir, moitié râle, hwan se fait impatient. Il sait que cette torture va durer longtemps avant d’obtenir ce qu’il souhaite par dessus tout avec son homme. Alors, dans un geste habile mais délicat, le plus jeune inverse les rôles à nouveau. Sauf que cette fois-ci, ses lèvres chutent le long d’un torse, puis les hanches, puis la zone privée enfin libérée de toute emprise. « j’suis impatient, tu l’sais aussi… » regard mesquin tandis que ses doigts entourent la virilité de l’homme. Les mouvements sont lents mais rythmés. Première fois d’un garçon inexpérimenté, il observe, admire cette partie autrefois privée. Hwan salive, ses iris sont voilées par une luxure jamais vue auparavant chez lui. Finalement, la langue ose. Elle ose glisser sur le bout pour descendre la longueur, et remonter. Débutant, il tente de procurer à son amant ce qu’il lui procure avec de simples morsures et griffures. Les lippes s’emparent timidement de la partie la plus sensible – les sons résonnant dans la pièce sont preuves d’une corruption déjà entamée. Hwan perd doucement de son innocence avec l’homme qu’il aime le plus au monde, et il ne peut pas rêver de mieux.