+ 일화 | WITTICISM


+ il est né dans une famille typique japonaise, ses parents, lui et depuis peu une petite soeur en prime de six ans sa cadette. sa mère s'occupe des enfants à la maison, son père est salaryman. rien de plus rien de moins. un cadre banal auquel il s'était fait.
+ même si le film est sorti après sa naissance il aime à dire que sa mère l'a nommé après haku, le dragon du voyage de chihiro. il est passionné des films ghibli et a toute la collection en dvd. il a été plus d'une cinquantaine de fois au musée durant sa jeunesse et encore maintenant il a une peluche imposante d'haku sous sa forme de dragon qui prend tout son lit.
+ déjà plus jeune il aimait la mode, il avait même pensé un temps à devenir styliste, vu qu'il a vite compris qu'il serait trop petit pour être mannequin. il était du genre à se perdre entre harajuku et omotesando, les deux quartiers de la mode à tokyo, mais bien souvent il finissait par avoir des contrefaçons, ses parents n'ayant pas l'argent pour lui acheter un sac gucci ou des lunettes chanel, pourquoi faire de toute façon ?
+ il ne sait pas nager, mais il n'aime pas trop en parler. quand il était au primaire, il est tombé dans la piscine de l'école et depuis il a développé une phobie après avoir manqué de se noyer. il est plus celui qui s'affiche sur les transats qu'à jouer dans l'eau lorsqu'il va à la plage avec ses amis, prétextant ne pas vouloir se mouiller ou que l'eau est trop froide.
+ c'est sa grand mère paternelle qui lui a donné son amour pour la corée, elle même originaire de ce pays. des histoires qu'il a entendu depuis tout jeune et une passion qui s'est développée, si bien qu'il a appris la langue à partir du collège et qu'il a débarqué à séoul avec des rêves pleins les poches et un visa étudiant du haut de ses dix-sept ans. si depuis il a été désillusionné, il garde toujours un profond amour pour la capitale coréenne.
+ il n'a jamais passé sa première année en architecture. il s'est bien vite rendu compte que la vie n'était pas un conte de fée lorsqu'il cumulait deux jobs étudiants en plus de ses études. gamin sous une mauvaise étoile, il a fini par ne plus avoir assez d'argent et à craindre de devoir rentrer au japon, la tête de basse.
+ il l'a rencontré durant sa première année dans la capitale. celui qui a séché ses pleurs dans le désespoir, lui a offert un restaurant à cinq étoiles dans une des hautes tours de gangnam et laissé sa carte, ses intentions évidentes. c'était malsain. ça l'est sans doute encore. mais son instinct de survis est tordu, alors il a appelé le numéro et il a signé le contrat sans un regard en arrière. et dans son téléphone, le contact gardé sous le nom de 'daddy'.
+ ça fait quatre ans quasiment qu'il n'a pas donné de nouvelles à ses parents. qu'il ne les a pas appelés. fils indigne. il envoie pourtant de l'argent au domicile familiale chaque mois comme un semblant d'excuse pour ce qu'il est devenu, si loin de ses rêves et de son innocence qu'il a laissé dans ses bras. il n'y a rien qui attire la fierté à offrir son corps contre des vêtements de marque et un toit sur sa tête.
+ il a bien vite développé une image, un masque à se pavaner à son bras, lui qui pourrait être son père. gamin qui reçoit des insultes sur sa condition, des remarques à chacune de ses actions, il a bien vite trouvé la parade dans l'hystérie de son paraitre, des sourires factices et dans ce qui les lie aucun amour de sa part, aucun amour ou alors il est à sens unique, sentiments qu'il ne lui rendra pas.
+ il a déjà posé en temps que modèle pour des publicités de grandes marques, notamment chanel, un vieux rêve d'enfant. il sait bien que c'est grace à ses contacts à lui, mais dans le fond c'est quelque chose qu'il a toujours voulu faire. il voudrait pouvoir continuer dans le mannequinat quitte à ne pas défiler et juste poser pour des publicités, des spots, des magasines.