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Une sortie en solo loin des autres imbéciles de la maison. Notamment de l’imbécile number one qui se croyait famous et portait le nom de Daw. Quel bonheur de ne pas le voir pendant quelques heures ainsi que sa bande de Dawnette. Une sortie libre où tu allais pouvoir t’adonner à ce que tu aimais le plus faire depuis ce revirement impressionnant de ta personnalité : le shopping. Toujours acheter et encore plus de fringues avec les sous de daddy Han sans limite of course ! Faire flamber la carte bleue était une compétence que tu avais acquise assez rapidement, toi la meuf qui autrefois se fichait bien de tout ce qui était matériel. Tu marchais dans les rues sans crainte d’être reconnu par la populace Séoulite, tout façon avec le caméraman et la deuxième personne, difficile de ne pas passer inaperçue. En quoi faire du shopping pouvait être really intéressant pour les spectateurs de l’émission. Pour que les haters critiquent tes choix ? Peut-être, mais tu n’en avais que faire. Si pour certains les haters étaient le fléau des personnes connues et reconnues, toi il te faisait bien marrer derrière leur écran. Ils se cachaient tel des lâches derrière leur écran d’ordinateur, de portable ou autres, mais face à vous ils n’avaient clairement pas les bourses (histoires de rester correct) pour vous dire en face leur pensée. En même temps avec toi la Bitch Queen Su Ah, ils le regretteraient assez rapidement. Il faut dire, tu n’étais pas la femme la plus délicate de cette terre. No limit with you ! Tu continuais à marche, deux sacs à la main témoignant déjà des achats que tu venais de faire depuis une heure : une paire de talon canonissime, une robe de dingue et un sac qui avait murmuré à ton oreille de l’acheter. Tu continuas à marcher et soudainement l’envie de manger un chewing-gum te vint. Tu ouvris ton sac à main noir pour en sortir un paquet de chewing gum à la cerise. Nope la fraise c’était trop classique et en plus tu n’aimais pas ça. Tu te retournas pour regarder le caméraman avec un élan de générosité. « Vous en voulez ? » Un simple signe de la main pour refuser, tu haussas des épaules reprenant la route tout en déballant ton chewing gum que tu commenças à mâchouiller bouche fermée. Tu ne faisais pas partie de la team vachette qui t’insupportais d’ailleurs. On s’en fout de ce que les gens ont dans leur bouche. Tu marchais tout en mâchant, tentant une bulle et tu jetas l’emballage moitié en aluminium et autre matière qui t’étais inconnue. Polluant ainsi ce pauvre petit arbre planté sur cette allée sur laquelle tu te trouvais sans la moindre once de culpabilité.  

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[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] _ A choisir entre se réveiller du pied gauche ou se réveiller du pied prêt à affronter une à une les incivilités que tu croisera dans la journée, tu as fait ton choix. Toujours le même, une fois par semaine. Caméra ou pas caméra, même rituel.
Te lever à pas d'heure: généralement entre midi et seize heures.
Fumer marie jeanne dans le plus grand des secrets. (ou pas)
Te doucher, manger, fumer.
Faire une sieste, fumer (encore) et enfin sortir.

Sortir, reposé et plus que prêt, parce que tu y passes des heures dehors. Des heures à courir comme dans les vidéos sur internet derrière la BMW qui a balancé son McDo sur la route pour lui relancer sur la voiture. Pas dedans par la fenêtre comme sur les images qui circulent parce que t'es pas le plus grand sportif enfanté sur cette terre. Et tu l'assumes. Le sport très peu pour toi, tu n'as besoin que de méditation pour te maintenir en forme. Malgré tout, tu as quand même un grand talent: celui de viser la vitre arrière de la voiture toujours en plein dans le mile avec un poing de côté qui te ferait presque flancher. Presque. Le cameraman lui il t'en veut: une caméra sur les épaules et un marathon écolo ? Tu sens quelques émotions négatives émaner de sa personne, oui il t'en veut à chaque fois. Et comme à chaque fois tu le regarde d'un air désolé et les ressentiments s'évaporent et à demi mot il t'avoue qu'à ta place il ferait la même chose. Marre de voir les fast-food éclatés sur le bord des routes. On s'comprends. Tu sympathises tout en ramassant ce qui traîne par terre pour le jeter; aujourd'hui c'est posé. Ce que tu crois. Il y a une seconde caméra non loin de là. Tu remarques qu'elle suit Han Su Ah, de la maison Mars. Chaque soir tu fais travailler ta mémoire à grands coups d'exercices intellectuels alors même les yeux fermés t'y verrais clair comme de l'eau de roche coulant des hauts sommets montagneux. Elle était à la soirée d'ouverture, à peine présentée elle est partie direction opposée. Matérialiste la brune, tu le remarque aux sacs. Ce que tu remarques aussi c'est ce paquet de chewing-gum qui vole jusqu'au sol. D'un geste de la tête, tu fais signe à ton nouvel ami derrière la caméra de te suivre. « Shopping, shopping, quelle ravissante journée non ? » Tu t'avances, sourire aux lèvres et tu tends la main. « Shen. Je sais pas si tu m'remets mais moi j'te remets Marsienne, mais là n'est pas la question. » Pas de ton moralisateur, tu viens juste dialoguer. « V'la la question: combien d'temps tu crois qu'il va prendre ton emballage à se décomposer de notre belle Terre ? » Pause. « C'que tu mâches, tu comptes le jeter aussi ? Pour la p'tite anecdote c'est cinq ans pour lui. » Pour finir, toujours sur le même ton calme. « Donc, peux-tu gentiment ramasser ce que tu viens de jeter s'il te plaît ? Surtout qu'le pov' arbre il a rien demandé. » Là, tu as terminé.

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Tu pensais continuer cette après-midi de shopping tranquille, sans que personne vienne te faire chier. Ben non. C’était raté puisqu’un un homme géant vint te barrer la route le sourire aux lèvres tout en tendant cette main que tu ne comptais clairement pas serrée. Après tout, on ne sait trop jamais où une main s’est fourrée. À la vue des caméras derrière lui, il n’y avait pas besoin d’avoir un gros QI pour comprendre que cette perche faisait partie de l’émission. En revanche si lui semblait t’avoir reconnu, ce n’était pas ton cas et tu ne cherchas pas à te creuser plus les méninges pour te rappeler s’il était présent ou non à la soirée d’ouverture. À cette soirée peut-être seule me visage de cette blondinette ressemblant à un bonbon pétillant dont le prénom était… Était quoi déjà ? Ah oui Yura. « Sorry mec, mais je ne me souviens pas de ta face. » Toute même sa taille ne t’aurait pas impacter, parce que la plupart de tous les hommes ou même femmes étaient plus grande que toi. Etait-ce un de tes complexes ? Non, parce que la taille prouvait que dalle. Enfin qu’importe, ce monsieur semblait t’avoir arrêté non pas pour te taper la discute comme si vous étiez des amis, mais parce qu’il semblait vouloir te donner une leçon d’écologie. Great. Ça allait clairement te gonfler. Ne pas faire ci, ne pas faire ça. Protégeons la planète pour le bien de l’humanité. Concrètement, cette planète irait bien sans la race humaine, mais bon. En tout cas, tu comptais agir tel un chat faisant un fuck à son maître après que celui-ci l’ait appelé ou bien tel un enfant faisant tout le contraire de ce que ses parents lui demande. Tu n'écoutais déjà pas ton paternelle, ce n’était clairement pas un inconnu apparu de nulle part sous ton nez qui allait te dire ce que tu devais faire. « Si ça te dérange, tu n’as qu’à le ramasser toi-même. » Toi ça ne te posait aucun problème alors pourquoi tu le ferais ? Tu partais du principe que si ça les dérangeait, il n’avait qu’à le faire. « Pour ce qui est mon chewing gum, je m’en débarrasserai comme je l’entends. » Sourire faux sur les lèvres avec cette pointe de provocation te caractérisant, un sourire qui ne dura qu’un. « Si t'as cru que j'allais t'écouter, voilà une pensée bien innocente mon chou.. Je n'écoute personne. » Absolument personne.

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