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Soli, après sa folle soirée, ne pensait pas un seul instant qu’elle recroiserait le fameux El Gladiator. Len. Elle avait gardé le joint, et avec sa fin, s’étaient envolés en fumée leurs courts instants passés ensemble… Ou pas. Parce que le destin est grave un forceur. Lenny aussi. Et au fond, dans la vie, même si elle l’avouera jamais - parce que thug tmtc - s’il y a une chose que Soli aime dans la vie, c’est les forceurs. Ce type, par ex, par sms. Elle connaissait même pas son nom. Elle le connaissait pas tout court, d’ailleurs, qu’elle pensait, si innocente et naïve. Mais il était un forceur positif. Dans le bon sens du terme, quoi. Elle lui avait dit qu’elle était pas commode et pas sortable, mais c’est qu’il en avait eu rien à cirer les adidas. Et finalement, Soli… Bah Soli, après réunion d’urgence avec la pink room, avait reçu l’ordre venant des plus hautes instances de bouger son cul et d’y aller. Elle perdait quoi, de toute manière ? Rien. Puis hein, il connaissait un bon fournisseur de weed, il était funny et drôle, pote avec Daw… Qu’est-ce qui pourrait lui arriver, au pire du pire ? Pas grand chose. Elle n’était pas la plus en danger dans l’histoire, c’est son Roméo qui risquait sa vie en venant la dater.
D’ailleurs, c’était un date du coup ? Non parce que Soli elle date pas, t’as cru quoi, c’est pas une fragile pour dater. Mais ouais, c’est un date. Alors Daw et les dawnettes lui ont forcé un peu la main, histoire qu’elle se prépare un minimum. Elle allait pas débarquer en survet quand même. Et pour une fois, Soli a écouté. Elle a grave fait des efforts : un jean bleu clair, presque gris, taille haute, et un sweat crop top. Puis baskets, comme toujours, on change pas une équipe qui gagne. Et là voilà en route, capuche sur la tête. Moins facile de se faire repérer avec une capuche. C’est que Soli, contre toute attente, elle aime pas trop attirer l’attention. Et si elle avait pu faire carrière sans le fame, elle aurait pas dit non. Mais bon. Pas le choix. Alors elle fait avec. Et enfin, elle arrive dans le bar. La belle retire sa capuche, alors qu’elle parcoure la salle du regard… Un bonnet rouge, un bonnet rouge, un bo-… Là. Parfait. Bon, restait plus qu’à prier qu’elle n’allait pas le regretter. Un pas, deux, trois… Elle s’assoit, sur le siège face à lui. « Yo. » Bar lounge, ambiance feutrée, elle voyait pas très bien son visage mais… Il lui disait quelque chose. Weird, il lui disait grave quelque chose. Alors Soli se penche vers lui, par-dessus la table, s’approche, à quelques centimètres à peine de son visage, l’observe… Lui retire son bonnet et… « Toi ?! » Lui, ouais. Lui. « C’est toi le gars du sms ? … Mais on se connait ! La soirée… C’était toi ! » Wow. Mind blown.

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J’pensais pas que Bae Soli, la tigresse qui m’a menacé de me crever les yeux sans ciller, reviendrait vers moi aussi facilement. Il faut croire qu’elle a réfléchi à deux fois à notre petit échange ô combien amical, ou qu’elle ne sait juste pas qui est le mec à qui elle a envoyé des textos. Au vu de son incroyable amabilité à l’écrit je penche pour cette deuxième option, à moins que son talent ne lui permette de faire allusion avec les mots mais j’irais pas jusque-là non plus. J’ai eu l’impression de parler à une personne complètement différente. Bon, c’est pas pour me déplaire moi. Sinon j’avoue que j’y serais avec moins d’aise. Faut dire que son agressivité est drôle mais de là à me l’imposer en face à face dans un bar posé c’est se tailler les veines pour la curiosité.
Donc voilà, j’en suis là à être un point de repère vivant avec mon bonnet rouge vissé sur la tête. J’suis super curieux de ce que ça va donner, j’vous j’suis assez fier de mon coup en fait. Je l’ai gérée par messages, j’ai hâte de voir la tronche qu’elle va tirer quand elle va connecter les deux bouts. J’arrive un peu en avance, genre ça c’est un sacré exploit déjà, et j’enfonce mon cul dans le cuir marron matelassé du fauteuil et je m’imprègne de l’ambiance du bar, un genre de repère de repère basé sur les standards des riches européens fins connaisseurs de whiskys entre businessmen. Et du coup j’me retrouve à garder mon bonnet sur la tête, eh, j’ai eu une bonne anticipation de la situation au moment de lui filer le rdv. J’ai chaud, j’aimerais bien qu’elle arrive vite. J’m’affale, la pulpe de mes doigts tapotant sur le bois épais de la table, phasant sur la bougie allumée pour réchauffer l’ambiance. Y en aura besoin, merci les potes. Ah. J’redresse la tête et répond à son interpellation. « Yo. » Elle phase. Un sourire en coin se dessine sur mes lèvres, parce que je sais qu’elle s’y attend pas et que ça cogite là-haut. J’me redresse dans mon fauteuil et j’la laisse s’approcher, j’ai presque cru qu’elle allait m’embrasser. Mais non. Pas encore. J’hausse les sourcils, moue sur le visage, et hoche la tête suite à sa déduction. « Mh. On est sur un timing discutable. » Parce que bon je la pensais avec plus de jugeote mais soit. « Surprise ? » plutôt que de l’exclamer je questionne parce que j’suis pas sûr qu’elle apprécie. Lelele. « Bon tu m’accordes un verre au moins avant de partir en courant ? » Elle s’est engagée pour rappel. « J’ai eu la preuve que tu pouvais être civilisée, tu peux plus me la faire. » Donc elle n’a pas d’autre choix que de se caler le cul elle aussi dans le fauteuil et de me laisser lui offrir un whisky.

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Elle s’y était pas attendue Soli. Du tout. Parce que, bah… Le mec du portable, il était sympa et drôle, quand même, hein. Bon, pas qu’elle ait vraiment laissé la chance au gladiator de lui faire découvrir sa personnalité mais… Mais en plus, le mec du portable lui avait parlé comme s’ils se connaissaient pas. Genre comme s’ils se connaissaient pas, du tout quoi. Et au final, là, à quelques centimètres de son visage, bah Soli… Elle reconnaissait ce faciès. Of course qu’elle le reconnaissait, même s’il n’avait plus sa cape brillante et son joint autour du slip. Et… Soli, elle a du mal à cacher sa surprise. Elle le regarde avec de gros yeux, comme si un grammy awards venait de lui tomber sur le crâne, franchement. Wow. « Tu m’as pas dit que c’était toi, par sms ! … Pour ça que tu voulais pas me dire ton nom. » Et, parce que Soli c’est Soli, hein, quand même, elle lui donne un p’tit coup de bonnet sur la tête avant de le poser sur la table. C’était bien mérité. Il lui avait menti, par omission. Pareil, rien dire, c’est mentir. Tout à fait. « T’es vraiment weird, mec. » Pour autant, la Soli, elle avait esquissé un tout petit sourire. Amusée ? Yes. Enfin, non non, attends, on est pas des fragiles, nous. Faut surtout pas qu’il voit. Alors elle ravale vite son sourire, et se recule, s’installant sur son siège tel Al Pacino sur son trône. Franchement, ce type, c’était un mystère. Elle le détaillait du regard, le fixait, pensive. Pourquoi il continuait à pop up comme ça partout ? D’abord la soirée, puis par sms, et maintenant… En date ? « Bien sûr j’suis civilisée, moi. Par message, tu m’as dit t’es le pote de Daw, donc j’ai fait confiance. … » Est-ce qu’elle avait eu raison ? Tort ? No idea. Seul l'avenir nous le dira. « Whisky, oublie pas les glaçons. Pour le verre. » Première victoire pour le Lenlen. Mais en attendant, elle comprenait quand même pas vraiment, Soli. « … T’es un fan ? Ou c’est un piège ? » Elle marque une pause, puis reprend. « C'est un vrai date ? » En soi, elle sait pas à quoi ça ressemble, un date, c'est juste Daw qui lui avait vaguement décrit le processus. « J’espère que c’est pas une mauvaise blague. Regarde, j’suis réglo avec toi, alors me le fais pas regretter. » Trust issues. Depuis toujours, always and forever.

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Elle a un petit air de catfish quand elle fait ses gros yeux, c’est mignon. Sa naïveté aussi elle est mignonne. « J’ai rien refusé du tout. » Je précise avec un petit sourire sur les lèvres, vite calmé par la frappe du bonnet sur mon visage. Pourquoi je lui aurais dit, honnêtement ? Ca aurait gâché toute surprise. Et puis je l’aimais bien moi, cette fille aimable par sms. J’suis pas un super expert de la gente féminine mais quelque chose me dit que son attitude aurait changé à l’identification du gladiator -bien que j’ai marqué des points ce soir-là, que personne ne m’en dise le contraire. « Pourquoi je te l’aurais dit ? » Je me justifie, la regardant s’asseoir face à moi. Parfait. On est bien là. La voilà qui tente de se racheter une conduite. On aura tout vu, ça a le mérite d’être agréable cependant. « Je te l’ai dit aussi à la soirée mais t’avais pas l’air d’avoir envie de me faire confiance. » Je la rafraîchi la mémoire parce que… est-ce nécessaire de vous rappeler une nouvelle fois qu’elle a menacé de me crever les yeux ? Mes prunelles ne lâchent pas les siennes. Les doigts entremêlés et mains posées sur les genoux, je redresse mon dos qui était jusqu’à maintenant collé au dossier du fauteuil pour rapprocher mon visage de la lumière et mieux la voir. « C’est noté. » j’articule doucement, maintenant son regard deux secondes avant de relever le menton vers la salle et de toper un serveur en lui réclamant deux whiskys avec glaçons. Ordre de la demoiselle. La voilà qui commence à paranoter de nouveau. Ca va, elle fait ça dans une version soft ce soir. « Ni l’un ni l’autre. » Pourquoi faudrait-il que je sois un méchant, j’vous jure celle-là. « Mais j’kiff bien ce que tu fais. J’attends toujours ton retour sur ma cover d’ailleurs, Soli-선생님. » J’esquisse un sourire, haussant mes sourcils. « C'est un vrai date ? » Je jette un bref regard aux caméras qui nous suivent constamment et qui ne ratent pas une miette de la scène. « Oui à quelques détails près. » Je lâche en revenant me focus sur elle, son visage et sa présence. J’le sens bien ce date moi. Pas elle visiblement. Ca m’troue le cul ça sérieux. Mes sourcils restent en apesanteur, j’fais ma gueule de consterné parce que j’enpeup. « Pourquoi j’te ferais une mauvaise blague ? J’ai pas l’air réglo ? » Ok j’ai pas la plus belle gueule de l’émission mais ça devrait le faire non ? « T’as des attentes particulières ? Que j’sache à quoi je dois m’en tenir pour pas me faire crever les yeux. » Lourd ? Mon smile en dit long sur le kiff de cette soirée à venir et j’me laisse tomber sur le dossier du fauteuil à nouveau. « Du coup ça fait quoi d’être en date avec un gladiateur ? » Coude sur le dossier, j’amène ma main près de ma bouche, mon index cachant mon sourire amusé voir moqueur. Mes pupilles brillantes me trahissant sûrement.

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Il le lui avait dit à la soirée ? Ah bon ? Soli, elle s’en souvenait pas. Elle se souvenait juste de sa cape brillante de gladiateur. De son slip. Du cylindre, parce que beuh is life. Et du fait qu’elle avait voulu lui crever les yeux. Ca, elle s’en souvenait très bien. Mais ça reste between us, c’est pas elle qui irait le lui rappeler. Pas maintenant qu’ils avaient à peu près pacifié leur relation, tout de même. Voyez comme ça se passait bien : Lenlen était en train de lui commander son verre. Whisky, avec glaçons. Parfait. Must du must : p’tit échange de regard. Car Soli, elle le soutient. Eye battle. Elle ne le lâche pas, jusqu’à ce que le bonhomme le détourne pour se concentrer sur le serveur.
Il n’était pas un fan. Il n’était pas un détracteur. Bon signe, on va dire ? Soli n’en savait rien. Elle peinait toujours autant à se détendre. Jusqu’à ce qu’il lui parle de sa cover. « Ah oui, c’est vrai. C’était quoi déjà ? » Aussitôt, la miss mime alors ses gestes. Scène inoubliable, elle s’en souvenait comme si c’était hier. « I’m not gettin’ involved with the hype. I’m too rich to get into a fight. I don’t care about anyone not liking me. You bitches barely like yourselves. » Bon, difficile de reproduire à l’identique son sens du rythme douteux mais, pour les mains qui s’entrecroisent et le style rappeur années 80, elle avait fait de son mieux. « Frère, j’pense qu’à raison d’une leçon par soir, j’arriverai à faire quelque chose de toi d’ici tes 80 ou 85 ans ? » Quoi ? Il avait p’têtre des talents mais, pas le rap. Ou pas tout de suite. Elle était pas défaitiste, Soli. 85 ans, c’est vite passé. « Y aura p’têtre moyen pour toi de percer dans le rap senior. D’ici-là, le côté années 80 reviendra à la mode. » Allez, elle pouvait bien le troller un peu, il s’en donnait à coeur joie, lui. D’ailleurs, Soli s’amusait tant que les caméras, elles étaient vite oubliées, et la brune ne réalisait même plus qu’ils étaient observés. « … Ché pas trop si t’es réglo. Ton regard… Ché pas… » La belle le fixe intensément, essayant de le sonder. Bon, sans grand résultat, vu qu’elle était pas mentalist Soli, hein. « Bon. J’vais prendre le risque. D’toute, si jamais tu essaies de me la faire à l’envers… J’te crève les yeux et en plus, tu te rappelles des sms ? Couic. » Elle parlait de ses bijoux, of course. Couic, ou vram, genre bruit de l’écrasement, au choix. Un petit sourire, pendant une fraction de seconde, avant qu’il disparaisse aussitôt. Elle sourit pas trop Soli. Ca fait fragile. « Ça fait quoi d’être en date avec une star du rap ? » Et une balle renvoyée à l’envoyeur. Voyant les verres arriver, la brune attrape le sien, buvant une première gorgée. « T’as pas de beuh accrochée à ton slip cette fois. Grave déçue. »

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J’aime bien ce chien qu’elle a, la rappeuse. Elle soutient mon regard et sa hargne m’attire je crois. Cette façon qu’elle a de ne pas se laisser faire et de me prendre en défi. J’aime bien parce que ça m’occupe. C’est divertissant. J’crois que j’y prends goût. Je finirai bien par atteindre son âme à force de fixer ses prunelles. J’le vois qu’elle est sur la défensive. J’peux comprendre, j’avais pas mentionné mon identité mais bon ça va El Gladiator n’était pas non plus un méchant garçon. C’était même un putain d’artiste culotté à lui délivrer une cover digne des plus grands sans aucun retour de sa part. Je réclame donc mon dû parce qu’il faut pas déconner j’y avais mis mes tripes ce soir-là. Elle m’étire un sourire amusé lorsqu’elle fait mine de se souvenir et, surpris, mes yeux s’écarquillent dans un léger rire lorsqu’elle se lance dans une cover de ma cover. N’appelons pas ça une caricature ça me ferait trop mal au cœur. Je marque le rythme de mouvements de tête « Heeey ! » et là j’me la joue ghetto du Bronx avec un p’tit mouvement de main en l’air. « Dis-donc c’est que t’es pas contre l’idée de me voir tous les jours pour les 60 prochaines années à venir ? Je ne m’attendais pas à ça. » J’hausse les sourcils, recule un peu le buste dans la caricature de l’homme flatté. Elle sait pas dans quoi elle s’est engagée là. « Eh tu rigoles mais l’industrie des seniors se développe dans tous les domaines. Tu riras moins quand tu verras que ta prophétie se réalisera sous le coup d’une punchline lâchée hasardeusement dans TH. » je la pointe du doigt en guise de menace de prévention. Qu’elle fasse pas la maline le destin peut être parfois très flippant, mais rien à craindre puisqu’avec ses leçons JE serai le papi rappeur en haut des charts. Il faut bien qu’elle me fasse confiance pour ça d’ailleurs, ce qui n’est pas gagné puisque Mlle Bae est aussi défensive qu’un pitbull de combat. « Qu’est-ce qu’il a mon regard ? » je demande curieux et taquin, sourire en coin. « Wow super on progresse. S’approcher de toi c’est comme s’approcher de la mort en fait. » Toujours plus de menaces visiblement. Mais elle sourit. Si, si. Je l’ai vu, son petit sourire. Celui qu’elle a vite caché. « Ca m’fait stresser. » je déclare calmement, haussant légèrement les sourcils, bras croisés sur la table comme un homme sérieux que je ne suis pas. Le pire c’est que c’est presque vrai. Je vois déjà les tabloïds s’affoler et ça me casse déjà les couilles. Les verres arrivent et je remercie le serveur poliment tandis que mon attention revient à Soli qui m’affiche oklm devant le pays entier. « Tu cherches à me faire arrêter ? » devant les caméras, comme ça tranquillement qu’elle lâche ça. « C’est seulement en intimité ça. » je lui souris, trouvant l’atmosphère drôlement agréable. « Et flemme d’être ton sugar daddy. »j’fronce un peu les sourcils histoire de montrer que j’ai du caractère aussi. Empoignant mon verre, je le lève légèrement en direction du sien. « A la tienne. » Mais pas que. « Et à notre première rencontre civilisée. » oui c’est une pique. Tranquillement.

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Soli, c’est un bélier. Un pitbull. Elle mord, donne des coups de boule. Dans son univers, on mange ou on se fait manger… Alors Soli, elle a appris à manger en premier. Bouffer ou se faire bouffer. Elle n’a pas peur, car que pourrait-il lui arriver de pire au juste, dans la vie ? Elle n’a peur de rien, de personne. Elle porte bien ses corrones, même si elle n’en a pas. Et là, avec El Gladiator, c’est pile ce qu’elle faisait. Un jeu de regard. Qui lâchera le premier, hein ? Pas elle. Et… Fait surprenant, le coréen ne lâchait pas l’affaire non plus. Même après toutes ces menaces, always there. Si lui était attiré par la hargne de la belle, la rappeuse devait avouer être intriguée par son comportement. Comportement suicidaire, certes, mais intéressant. Intriguée, et amusée. Au point de baisser sa garde, finalement. « De toi à moi, j’te souhaite pas d’me voir tous les jours pendant 60 ans. Tu survivrais pas. » Quoi ? Elle était honnête et réaliste, la Soli. Elle était difficilement supportable. Fallait le faire. On ne sait par quel miracle la Pink Room y arrivait mais eh, c’était clairement pas donné à tout le monde. Raison de sa solitude jusqu’à maintenant. Soli always Solo.
Et alors que le futur rappeur senior la pointe du doigt, la brune s’avance, faisant mine de vouloir gober son doigt en une morsure, hop, tel un Pitbull, avant de se reculer, un sourire en coin. Ça lui apprendrait, à la menacer de la mettre au chômage. D’ailleurs, voilà qu’il le reconnaissait lui-même, finalement. S’approcher de Soli, c’était comme s’approcher de la mort. Elle irait pas nier. « Tu comprends vite, parfois. Même si t’as un regard de mec perdu et perché. » Il avait pas de regard de mec fourbe, c’était déjà ça. Et son verre en main, la brune, le plus naturellement du monde, parle de beuh accrochée au slip. Quoi ? Y a quoi de mal à parler de beuh ? La p’tite, elle comprend pas immédiatement sa réactions, puis se rappelle… « T’inquiète, ils vont mettre un bip à la place. » Car les caméras, les tabloïds, tout le reste… Soli avait oublié leur existence. Comme à chaque fois. « A la tienne, green daddy. » Bien sûr qu’il allait la fournir quand elle voudrait comme elle voudrait, en green beuh. Soli décide, Lenny abdique. Pas mal comme punchline, non ? « A la tienne, green daddy. »
Rencontre civilisée… Civilisée… Vraiment ? Soli le fixe un moment, pensive, puis finit par lâcher un rire. « Frère, regarde-nous, elle est où la civilité ? Moi j’le suis pas mais genre, toi t’es civilisé ? Really ? » Et la thug Soli se penche vers lui, posant ses avant-bras sur la table. « Tu fais quoi de civilisé dans la vie, du coup ? T'as un job de bureau 8h - 18h ? » Ouais, Soli était… Drôlement bavarde. Car curieuse. Il avait finalement réussi à attirer son attention. Et ça, c’était un exploit.

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« Détrompe-toi t’es pas prête. » nan parce que c’est elle qui pourra pas me supporter pour les soixante années à venir, demandez aux Lee. J’suis plus solide qu’un cafard, je résiste à tout et je fais tout autant chier. Et là, m’voyez, je la pointe du doigt. Mais j’crois qu’elle est un peu féroce la Soli elle tente de le croquer. Je le retire soudainement, faisant les gros yeux dans une feinte d’apeurement clairement mal jouée. Ouh. Dangerous. Dangerous girl. « J’ai peur. » je feinte dans une flegme moqueuse. « Ah c’est comme ça que tu me vois ? Perdu et perché ? Super j’ai marqué des points. » j’esquisse un sourire fier comme si j’pensais vraiment avoir marqué des points avec ces adjectifs ô combien… vrais, finalement. « Tu devrais être plus vigilante. Sans vouloir me crever les yeux bien entendus. » c’est toujours important de le rappeler. Et ouais, plus vigilante parce que ma chère je comprends beaucoup de choses. Si. Si si. Elle est p’tête naïve finalement. Elle doit l’être un peu pour parler drogues comme ça à la télé, sachant qu’on risque la prison pour ça dans c’pays. « Ah tu prends aussi les flics pour des cons toi, c’est bien. » mais pour éviter tout scandale probablement que la production évitera de passer cette séquence et ça ne restera qu’une conversation entre eux. « A la tienne, savage michto. » j’aurais pu sortir plein d’autres blases mais j’vous avoue que mon esprit m’a dit « non Lenny pas de conneries » donc je me suis contenu. Parce que oui, j’ai un esprit. Un esprit décent j’veux dire. ‘Fin bref, qu’est-ce que j’raconte moi. Je trinque donc avec mademoiselle la tigresse qui n’en veut qu’à mon herbe, enfin celle de Shen, et je porte le whisky à mes lèvres. J’nous trouve plutôt civilisés moi contrairement à ce qu’elle raconte. J’l’observe dans son numéro de gangsta des bois et, en prime, j’en prends encore pour mon grade. Nan mais elle a pas fini ? J’vous jure. J’me redresse dans mon siège en haussant les sourcils, prêt à lui faire un petit état des lieux. « Quoi tu nous trouves pas civilisés assis le cul dans des fauteuils à discuter ? Tu m’as à peine menacé et juste un peu frappé. Ça va j’trouve qu’on s’en sort bien. Enfin. JE m’en sors bien. » J’ai moi aussi les coudes sur la table, penché vers elle et les prunelles ancrées dans les siennes. Putain par contre si elle lie civilités avec mon job j’ai perdu le jeu de la crédibilité direct là. Aller j’m’y colle.« J’suis musicien. Dans un groupe d’indé. Et comme ça paie pas mes factures j’suis bruiteur. J’fais des bruitages tu vois. Tout ce que tu veux. » J’la fixe bien avant d’hocher la tête d’un air de winner. « Eeeh ouais. Y a pas que Madame dans le monde du showbusiness. » je lance avec un air de défi. « Bientôt tu me demanderas d'ajouter des bruitages à tes sons tu verras. » eh ouais c'est sûr. « J't'offre une ristourne. » je murmure. « Et j'te vois venir. C'est pas parce que t'es cheap. C'est parce que j't'aime bien. » j'ajoute en me redressant, faisant virevolter ma main droite pour accentuer mes propos tel un magnat italien.

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Vigilante, elle devrait être plus vigilante oui, mais elle était Soli. La vigilance, elle connaissait pas. Combien de fois son manager s’était tapé la tête contre les murs parce qu’elle ne savait tout simplement pas tenir sa langue ? Pire : la Soli, elle était pas faite pour vivre en société, clairement. A demander des joints à tout va. Mais eh, elle y peut rien, beuh is life. C’est de l’herbe en plus, donc truc naturel, tu vois. Et puis, que serait un rappeur qui n’est pas high ? Snoop Dog et Wiz Khalifa represent. « Hein ? Oh. Non. J’pense pas qu’ils sont cons. Mais y a de sacrés corrompus par contre. Longue histoire. J’vais essayer d’être vigilante et de pas en parler là. » Parce que ouais, les poulets… Berk. Si Soli adore le KFC, elle aime pas les Keufs pour autant. Elle déteste toutes les figures d’autorité, anyway. Parce que celles qui auraient dû la soutenir étant gamine lui avaient lâchement tourné le dos. Petit aparté émotion, avant de revenir aux choses sérieuses. The date. Et alors qu’elle trinquait avec son Valentin du soir… « Naaan, moi j’suis un pitbull. La michto c’est Sora. » … C’était trop tentant, l’occasion était trop bonne. Petit clin d’oeil complice, fière de sa blague même si Sora allait probablement lui tirer les cheveux en les tressant à son retour, en guise de punition. Puis, sans le menacer cette fois, Soli écoute. Elle l’écoute lui parler de ses professions et lui prouver oh combien il était civilisé. Et… Mon dieu, impossible de garder son sérieux. Impossible. Elle a beau essayer de tenir jusqu’au bout… Le rire l’emporte, et elle pouffe, manquant de recracher sa gorgée de whisky fraichement bue. « Bruiteur ? Wooo, frère, t’es déjà dans le turfu toi. Bruiteur. Tout ce que je veux ? Genre tout tout tout ? » Elle le regarde, amusée. « Eh, être en feat d’un de mes titres te propulsera à la célébrité. C’est moi qui devrait te demander de l’oseille. Mais j’le ferais pas, parce que t’es quand même fun. » Et qu’elle l’aimait bien, en fait. Mais wesh, Soli c’est pas une fragile. Elle dit jamais aux gens qu’elle les aime bien. Les seules fois où elle prononce le verbe « aimer » c’est pour ajouter un « pas » à la suite. « Tu peux faire quoi comme bruits ? Genre des bruits de guitare et tout ? Des bruits de pizza fraichement coupée ? … J’ai la dalle, d'ailleurs. » D’où la pizza fraichement coupée. La p’tite jette un coup d’oeil rapide autour d’elle puis… Une idée émerge dans son esprit. Un passage rapide sur scène, en échange d’une pizza gratis. Ca valait le coup, lorsqu’on comparait le coût de la pizza aux coûts de ses showcase habituellement. Alors elle appelle le serveur, et en deux temps trois mouvement, hop, marché conclus. « Pendant ce temps, toi, tu fais le bruit de gens qui applaudissent, okay ? Je reviens. » Un clin d’oeil, et là voilà partie vers le micro. Le moment était venu pour elle de montrer son flow.

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J’hausse les sourcils. Oulà Miss Bae a à faire avec les gens corrompus de ce pays. En l’occurrence ceux de la production de Terrace House. J’ai envie de lui rire au nez mais ça me fait passablement rire. « Oulala Madame deal avec le monde obscure. Pourquoi t’aurais bien pu les corrompre hein ? J’me disais bien qu’une « star » nationale ça se payait sous la table pour participer à ce genre d’émission. » je mime des guillemets avec mes doigts, l’air blasé et dépassé. Ouais elle a dit qu’elle en parlerait pas là mais elle peut être sûre que je reviendrais là-dessus jusqu’à ce que je sache de quoi il s’agit. Et là elle se compare à un pitbull. J’comprends pas cette nana elle divague j’ai l’impression de parler à une gosse de cinq ans. « Ah ouais un pitbull. Beaucoup plus sexy qu’une michto. » Je me moque doucement et réponds à son clin d’œil par un léger sourire. Moi aussi je passe en phase super drague, j’lui dis ce que je fais dans la vie. Elle a demandé, j’le réponds. Et v’là qu’elle rigole. Bon j’m’y attendais un. J’fais mine d’être choqué, le sourire amusé sur le bout de mes lèvres trahissant mon pauvre jeu d’acteur. « Quoi ? Ca te fait rire ? Tu te fou de la gueule de mon job ? » Je l’observe le regard rieur en attendant qu’elle finisse de s’étouffer avec sa gorgée de whisky. « Bah ouais tout. » Elle sait pas les années d’expériences que je compte à mon actif et ce dont on a été capables avec mon frère pour reproduire les bruits les plus improbables. Et là elle me vend son speech sur la célébrité, comme quoi j’devrais lui être reconnaissant si j’me fais connaître grâce à un featuring en son humble personne. Je ris intérieurement, j’crois qu’elle a pas pigé que j’ai rencontré les tabloïds avant elle et que j’ai qu’une obsession : les fuir. « Wow tu m’en vois ravi. Merci Soli. Merci beaucoup. » Je note qu’elle m’apprécie, c’est pas dépréciable. J’le vois dans son changement d’attitude, rien à voir avec la folle à lier de la soirée mousse. J’fronce les sourcils face à sa réflexion débile. Euh. « Bah bruit de guitare tu prends une guitare j’ai envie de te dire. » Kesako. « Mais pizza fraichement coupée ouais s’tu veux. T’as faim ? » non parce que pour avoir ce genre d’idée on va p’tête demander la carte des snacks. J’la vois qui s’agite là d’un coup. « Ah merde c’est les gens de l’ombre qui sont venus te chercher ? » Son contrat s’arrête donc là, quel dommage. Et la voilà qui se lève, va chercher le serveur et tout. Mais. Eh ?! C’est comme ça que ça termine ? « Bah putain tu te lasses vite j’pensais que ça durerait plus longtemps. » je râle, pas sérieux. Et là elle me dit qu’elle revient. « Ooo..kééé… »Qué ? Que ? Quoi ? Oh je vois. J’réponds à son clin d’œil par un sourire, c’est tout c’que j’peux faire puisque je bite rien. Oh. Je vois. Elle va déverser un flow. Bah c’est pas trop tôt ! Je me lève de ma chaise et frappe dans mes mains assez fort pour que mes applaudissement aillent jusqu’à elle. Passant mes doigts entre mes lèvres, je propulse un long sifflement d'encouragement, pas le genre du bar à whisky chic mais qu'est-ce que j'en ai bien à foutre. J'suis là pour admirer Soli et son flow. Et ça me déplaît pas d'être le seul spectateur j'dois dire.

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Genre elle avait corrompu des gens Soli ? Ah non. Ah non, c’était pas ça le délire, il avait tout mal compris Lenny. Shit alors, comment est-ce qu’elle pouvait lui expliquer ? Ah bah non, elle devait pas. Parce que national tv tout ça. Non. Tant pis. De toute, elle était bien trop occupée à se moquer de son métier là, donc y avait mieux à faire. Bruiteur, franchement. Quelle idée. Finalement, elle ne regrettait pas du tout ce date - elle l’avouerait jamais okay mais voilà vous l’savez - parce que, bon sang, elle avait pas ri comme ça depuis longtemps. Exceptionnel, ce mec. Franchement, il méritait qu’elle le propulse dans la célébrité grâce à leur futur featuring du turfu. Quel talent. Pas talent de rappeur, mais sacré talent de comédien en tout cas. « T’inquiète, ça m’fait plaisir. » En plus, elle en avait marre du fame solo. Elle en avait marre du fame tout court. Si elle avait pu faire du rap et vivre confortablement sans être suivie par les tabloïds, elle aurait direct signé. Dommage, ça marchait pas comme ça, le showbiz. « Bah dans les télécrochets là, ils font toujours des bruits de guitare pour montrer qu’ils bruitent bien, genre. » Alors c’était la validation ultime. S’il savait faire la guitare, c’est qu’il savait faire d’autres trucs aussi. Comme la pizza fraichement coupée. Ouais, elle avait la dalle. Grave la dalle. Et en deux temps trois mouvements, elle s’était arrangée pour en avoir une. Elle perdait pas de time, la p’tite. Pauvre Lenny, il avait visiblement cru qu’elle se taillait mais… Ouais, elle se taillait. Sur scène. Et c’est le torse bombé - même si ça s’voyait pas des masses avec ses petits boobs - qu’elle monte sur l’estrade, acclamée par le public, aka Lenny et quelques personnes. Ou pas. Elle voyait pas grand monde. P’têtre que c’était vide en fait, tiens. Là, elle entendait et voyait surtout Lenny. Définitivement, elle n’en doutait plus une seconde, c’était un sacré bruiteur, vu le boucan qu’il faisait là. Mais ce n’était pas pour lui déplaire. C’était rare, les publics aussi réceptifs. Assise sur le petit tabouret, la belle se déride alors aussitôt. Ouais, Soli, c’était définitivement un monstre de scène. Là où elle se sentait le mieux et la plus à l’aise. Et pour une fois, c’était pas l’un de ses raps agressifs qu’elle allait leur servir. Nan. Soli était une artiste. Une vraie. Alors elle adaptait, à l’ambiance du coin. Et là, l’ambiance, le lieu, ça correspondrait plutôt à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Un petit passage rapide, mais cool, accompagné par deux musiciens, qui s’occupaient jusqu’alors du fond sonore ambiant. Et elle semblait tellement à l’aise. Ca allait tout seul. Elle souriait même, parfois. Eh ouais. Sourire. Miraculeux, hein ? Puis, drop the mic, pour revenir à sa place. La pizza était déjà là. Mieux. Deux pizzas étaient sur la table. C’est qu’ils devaient avoir vachement apprécié. « T'es un VIP. C’est un nouveau son. » Elle piqua la part de pizza devant Lenny, juste pour le plaisir. Elle était parfois troll, à ses heures perdus, que voulez-vous. « D’ailleurs. Les boissons seront offertes aussi. On peut en prendre autant qu’on veut. Bon app. » Franchement, premier rendez-vous et Soli lui faisait déjà faire des économies. Quelle chance, hein ? « T’en as pensé quoi ? » Question sincère. Elle ne l’avait pas encore enregistré et… Elle le trouvait intéressant ce Lenny, alors ouais, elle voulait vraiment son avis. Mais chut. Faut pas lui dire qu’elle le trouvait intéressant. Ca s’dit pas ce genre de chose, voyons.

WAY BACK HOME | FT. TJRS SOLI NOT SOLI

« Tout ce qui te fait plaisir me fait plaisir. » je lâche avec un air de gentleman des années cinquante. Un gentleman qui parle de bruitages, je suis moderne. Et du coup elle évoque des bruitages de guitare elle, mh oui. Ouais. « Euh. Ouais ? J’dois pas regarder assez de télé-crochet. Ou c’est plutôt toi qui doit trop en regarder. » sous-entendu arrête ça Soli ça rend visiblement débile, t’es en train de te faire avoir là. Elle s’en va et, passé la petite frayeur du rendez-vous basket, je l’admire prendre place sur la scène. Ca m’étire un sourire, déjà parce que j’attendais que ça de la voir passer à l’action (c’est pas faute d’avoir quémander lors de notre première rencontre) mais aussi parce que ça lui donne un charme indéniable. Elle est là, posée sur son tabouret, à l’aise et pleine de charisme. Bref j’m’attends à un gros rap moi. En fait vu le personnage je m’attends même à ce qu’elle se mette à m’insulter en quatre langues sur un rap agressif en mode « le gladiateur c’est ton heure ». Mais pas du tout, en fait. Le piano me surprend dans un premier temps puis je reste québlo quand elle commence à chanter d’une voix suave et, je dois l’admettre, super sexy. J’suis à l’écouter comme tous les gens du bar qui se sont arrêtés pour le plaisir des oreilles. Je déguste sa chanson qui se termine bien trop vite à mon goût. Une autre personne. Oui c’est complètement ça. Une patte de velours et un petit sourire trop mignon. Seigneur. J’applaudis bien que ce soit selon moi beaucoup trop court, souriant jusqu’à ce qu’elle revienne à mon niveau. « Wow. » c’est tout ce que j’ai le temps de dire avant qu’elle prenne place et … mange.
« Bon app. » je lâche en l’observant, pas hyper intéressé par la pizza, laissant un silence flottant. « Surprenant. Je ne m’attendais pas à ça mais je dois dire que tu ne cesse de me surprendre alors, est-ce réellement surprenant ? » simple rhétorique. « J’ai eu l’impression que tu enlevais ton costume de guerrière sur ce tabouret. » Vraiment. Bref stop les discours en pentatonique, je m’empare d’une part de pizza pour prendre un ton plus léger. « < b>Quel honneur d’avoir assisté à l’avant-première, ça va faire un carton. Ce sera très certainement en boucle dans mon Spoti. Tu l’as composée ? »