cherry taste | FT.  @fujino maiko
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Tu n’as jamais eu le sentiment d’être très doué quand il est question de réconforter les gens. Souvent tes gestes sont gauches et tes mots ne sont pas toujours très adaptés pourtant alors qu’elle se laisse aller dans tes bras tout te semble naturel. Tu l’entoures, tu la rassures à travers tes gestes et tu la sens, petit à petit se calmer. Elle te dit qu’elle est désolée et un sourire tendre vient se dessiner sur tes lèvres. « Don’t be » lui rétorque-tu du tac au tac avant d’ajouter « je n’aime pas te voir pleurer, tu es tellement plus jolie quand tu souris » tu espères bien que cette phrase un peu mielleuse permettra de détendre l’atmosphère et peut être même à lui arracher un sourire. Elle se redresse toute tremblante et tu lui proposes ta veste en grand gentleman que tu es. Puis finalement arrive le moment que tu attends depuis l’instant où tes pupilles se sont posées sur elle. Elle te laisse l’occasion de te justifier, l’opportunité de lui exposer ta situation, un moment que tu n’attendais plus. Tu passes ta main dans tes boucles un peu gênées « je ne sais même pas par où commencer » avoue-tu un peu penaud. « Peut-être qu’on devrait déjà se mettre au chaud ? » lui proposes-tu en constatant qu’il ne fait vraiment frisquet maintenant que tu n’as plus ta veste sur tes épaules. « Ma voiture n’est pas loin et si ça ne te convient pas on peut toujours trouver un café » un sourire gêné se pose sur tes lèvres et tu ajoutes « Parce qu’on en a pour un moment » un rire gêné t’échappe.

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cherry taste | FT.  @han chuck
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Depuis combien de temps n’a-t-elle pas autant pleuré à chaudes larmes ? Elle ne saurait le dire. Alors, inconsciemment, elle profite. Tout sort, pas seulement ses ressentis envers lui, envers eux. Oh non, tant d’autres choses qui lui pesaient sur le cœur s’écoulent de ses yeux ronds : le poids de son statut de femme, le manque de ses parents, la peur d’échouer ses études. Entre autres. Tout cela finit néanmoins par s’arrêter, Maiko redevenant maîtresse d’elle-même. Ils se redressent tous les deux, et elle rougit en même temps malgré elle sous la phrase du bel apollon. Il a le don de sortir des phrases mielleuses qui pourtant la touchent. Chuck lui mets alors sa veste sur ses épaules, les grelottements de la nippone ne lui ayant sans doute pas échapper. Alors elle se laisse volontiers disparaître dans ce vêtement bien trop grand pour elle, s’enivrant du parfum du brun. Il la sort d’ailleurs de son petit cocon en lui proposant d’aller se mettre au chaud. Se rendre dans un café ? Non merci, pas avec la tête qu’elle doit avoir après cette crise de larmes. « Je préfère dans ta voiture... ». Maiko se pince les lèvres, et suit les pas du métisse jusqu’à la voiture de ce dernier. Elle ne peut retenir son cœur de s’emballer lorsqu’elle pose ses fesses sur le siège. Que va-t-il lui dire ? La petiote se mets alors à jouer nerveusement avec le bas de sa jupe, fixant ses propres pieds. Ce comportement ne lui ressemble pas, elle d’habitude si sûre d’elle et pétillante. Mais là, elle a peur. « Vas-y… Je ne te couperai pas. ». Oh oui, elle préfère que Chuck lui sorte tout d’un bloc, même si celui-ci doit être long. Car le couper lui laisserait quelques minutes pour se faire de fausses idées.

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Elle accepte ta proposition et rapidement, t’emboîte le pas en direction de ta voiture que soudainement, tu aurais presque voulu avoir garée plus loin. Sur le chemin, vous apparaissez silencieux. Dans ta tête, tourne les phrases que tu pourrais bien lui dire. Celles qui ne te feraient pas passer pour un fou furieux, celles qui ne viendraient pas malgré toute ta volonté, confirmer l’idée préétablie qu’elle a fini par se faire de ta situation. Ta berline apparaît et tu lui ouvres la porte, parce que même si t’es dans une situation rocambolesque, tu n’en restes pas moins bien élevé. Elle s’installe et ne te laisse pas le temps de dire quoi que ce soit qu’elle affirme d’un ton décider qu’est venu pour toi le temps de parler et qu’elle ne te coupera pas. Tu prends une grande inspiration ; un peu comme si tu étais en train de vivre l’entretien d’embauche de ta vie, et tu viens poser tes prunelles sur les siennes. « Jure-moi que tu ne me couperas pas la parole » lui redemandes-tu en sachant déjà que ton histoire paraît trop grosse pour être vraie. Elle te répond dans la positive, tu n’es pas plus rassuré, mais tu sais bien que tu n’as plus aucune raison de reculer. « Bon, tu te souviens des deux garçons que tu as vus arriver avec le bébé ? » Tu te doutes bien qu’elle n'a pas oublié, ils ont fait une entrée en scène pour le moins étonnante. « C’est Ryu et Andy. Mes deux meilleurs amis, mais également mes colocataires. C’est un peu mes deux acolytes, on travail ensemble, on vit ensemble, on a pas mal de souvenirs communs et plus ou moins le même mode de vie » . Tu marques une pause, c’est maintenant, oui maintenant que tu vas entrer dans le vif du sujet. « Par mode de vie j’entends que pendant longtemps on a été très fêtards, dragueurs et sans la moindre attache » tu sais que ce sont des choses qui ne vont pas lui plaire, mais puisque tu as décidé de lui servir ta version de l’histoire tu fais dans la transparence. « On vivait une vie plutôt tranquille, sans se soucier de demain ni même se poser vraiment de question puis un jour on a sonné à notre porte » Tu t’en souviens comme si c’était hier, c’était un dimanche, un lendemain de soirée très arrosée. « On a d’abord cru avoir un peu trop abusé sur la fumette quand devant nos yeux un bébé est apparu » tu souris, ça te fait presque rire, mais il y a encore quelque mois c’était la panique. « Dans le couffin juste la petite et un mot, l’un de vous est le père ». Tu marques une pause avant d’ajouter «  Je sais que c’est à peine croyable, mais c’est pourtant la vérité ».

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Mine de rien, Dieu que ça lui fait du bien d’être dans la voiture. Tout d’abord car le froid ne vient plus plus claquer les jambes, mais aussi car WOW elle est hyper confort ! C’est là qu’elle se rappelle du détail important de la vie de Chuck : il est une ancienne star qui continue de vivre dans le milieu de la musique. Il est thuné. Cette berline en est la preuve et la petiote se sentirait presque gênée. Elle gagne très bien sa vie, grâce à Youtube et à ses vidéos de camgirl. Mais sans aucun doute pas autant que son aîné. M’enfin. Dans tous les cas les voilà face au mur. L’heure des explications a sonné. Maiko torture lentement le bas de sa jupe alors que le brun prend possession de son regard. « Mh, je te le jure. ». Pour elle la bavarde, c’est une promesse difficile à tenir. Mais elle n’a pas le choix. Alors elle cloue sa bouche, se pinçant les lèvres. Et elle écoute le récit du métisse. Des meilleurs amis, une colocation, un passé de queutard. Jusque là, rien ne l’étonne. Elle s’en était doutée. Ils ont tout de même 8 années d’écart, il a eut le temps de vivre et de profiter. Elle ne peut blâmer Chuck, bien que ce la partie séducteur volage ne lui plaise guère. Draguer dans l’unique but de coucher n’est pas un problème pour elle. C’est jouer avec les sentiments qui l’est. Maiko crispe davantage ses mains pour retenir la moindre réflexion. Le bel apollon continue, et enfin la vérité sur la petite qu’elle a put voir sur le bateau éclate. Elle fronce les sourcils, pas certaine de comprendre. « … Donc vous ne savez pas qui est le père entre vous trois ? ». What the fuck ?! « Mais… Vous n’avez pas fait de test pour savoir ? Et la fille qui semblait la connaître, c’est la mère ? ». Tout se bouscule dans sa tête. Pourquoi a-t-il fallut que cet homme ait une histoire aussi compliquée ?!

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Tu le sais mieux que personne. Tout ça semble complètement tiré par les cheveux, digne d’un roman ou d’une mauvaise série B. Elle a tout à fait le droit de remettre en question ton intégrité et de s’interroger quant à la suite de votre bout de chemin ensemble. Tu dois bien le reconnaître, il faut une sacrée dose de cran pour accepter l’homme que tu es et tout ce qui va avec. Un bébé ce n’est pas rien. Qu’il soit le tient ou non. Cette petite fille a pris une place énorme dans ton cœur et elle fait aujourd’hui partie de ce que tu es. Se lier à toi aujourd’hui c’est prendre conscience que ta priorité numéro une c’est ce petit bout de vie qu’on a déposé devant ta porte. Mais c’est aussi accepté que tu n’as pas toujours été un as des responsabilités. Tu ne peux t’empêcher d’avoir un rire gêné alors qu’elle met sur le tapis l’idée que tes deux colocataires et toi puissiez avoir couché avec la même femme. Tu réfutes pourtant très rapidement son propos « No… It might seem like i’m a player but i don’t do those kind of stuff » Tu t’empêches d’ajouter bro over chicks, cela aurait été de trop. Mais tu insistes bien sur le fait qu’elle se trompe. « Le truc c’est qu’on ne sait pas de qui elle pourrait être parce qu’on glorieux,a aucune idée de l’identité de sa mère » tu marques une pause « Je te l’accorde c’est franchement pas plus glorieux, mais voilà où j’en suis, tu voulais de la transparence, tu es servie ».  Pourquoi mentir ? Tu aimes les plaisirs de la chair et tu l’assumes. On pourra au moins noter que tu es prêt à en assumer toutes les conséquences. Tu ne peux t’empêcher de rire face à sa dernière question. C’est fou comme les gens ont tendance à associer Ash comme l’une de tes nombreuses conquêtes.« Ash ? C’est quasiment le quatrième membre de la bande » Tu peux sentir la jalousie qui vient se loger sur le visage de la belle Nippone et tu ne peux t’empêcher de t’en délecter. « Pourquoi, tu pensais peut-être qu’elle était ma femme ? » Cette simple idée créer en toi un fou rire qu’il est difficile de contrôler.  

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Cette histoire est rocambolesque. Tellement que s’il ne lui avait pas déjà raconté quelques folles brides de sa vie à la soirée du bateau durant la session douche, Maiko ne l’aurait jamais cru. Au final, cela ne peut marcher que parce que c’est lui. Parce que tout est incroyable chez cet homme. Une ancienne star, un polyglotte, un ouvert d’esprit. S’en est presque drôle. Sauf qu’au fond, tout au fond, ça la terrifie. Si cette histoire de potentiel enfant est arrivé une fois, pourquoi pas deux ? Pas trois ? Le risque est grand, chez les anciens queutards. La petiote ose lui poser deux questions, dont les réponses la crispe davantage. Mais à cause de Chuck ou de ses amis. Mais plutôt à propos de la mère. Quel intérêt de déposer son enfant à son potentiel père sans leur donner la possibilité de l’élever correctement. Maiko fait une grimace et prononce alors tout bas, pour elle-même : « So back in the days, you three had sex with the same girls... ». Elle secoue la tête et écoute la fin du discours de son bel apollon, qui, sans qu’elle ne s’y attende, la touche. Son raisonnement est noble, et elle perçoit la sincérité dans les propos du brun. Cette petite, il l’aime. Aucun doute là-dessus. Alors un petit mais tendre sourire apparaît enfin sur son visage angélique. Elle lâche sa jupe et finit par prendre une grande inspiration. « Dernière question. Qui était cette fille, au bateau ? Celle qui connaissait… ‘votre’ enfant ? ». Un brin de jalousie dans la voix, elle désire clore ce premier débat là-dessus. Car ensuite, Maiko se devra de lui faire part du cocktail au contenu illicite qu’ils ont bu, et qui a sans aucun doute joué dans ce qu’il s’est passé entre eux. Là encore, un sujet qu’elle appréhende.

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Tu le sais mieux que personne. Tout ça semble complètement tiré par les cheveux, digne d’un roman ou d’une mauvaise série B. Elle a tout à fait le droit de remettre en question ton intégrité et de s’interroger quant à la suite de votre bout de chemin ensemble. Tu dois bien le reconnaître, il faut une sacrée dose de cran pour accepter l’homme que tu es et tout ce qui va avec. Un bébé ce n’est pas rien. Qu’il soit le tient ou non. Cette petite fille a pris une place énorme dans ton cœur et elle fait aujourd’hui partie de ce que tu es. Se lier à toi aujourd’hui c’est prendre conscience que ta priorité numéro une c’est ce petit bout de vie qu’on a déposé devant ta porte. Mais c’est aussi accepté que tu n’as pas toujours été un as des responsabilités. Tu ne peux t’empêcher d’avoir un rire gêné alors qu’elle met sur le tapis l’idée que tes deux colocataires et toi puissiez avoir couché avec la même femme. Tu réfutes pourtant très rapidement son propos « No… It might seem like i’m a player but i don’t do those kind of stuff » Tu t’empêches d’ajouter bro over chicks, cela aurait été de trop. Mais tu insistes bien sur le fait qu’elle se trompe. « Le truc c’est qu’on ne sait pas de qui elle pourrait être parce qu’on glorieux,a aucune idée de l’identité de sa mère » tu marques une pause « Je te l’accorde c’est franchement pas plus glorieux, mais voilà où j’en suis, tu voulais de la transparence, tu es servie ».  Pourquoi mentir ? Tu aimes les plaisirs de la chair et tu l’assumes. On pourra au moins noter que tu es prêt à en assumer toutes les conséquences. Tu ne peux t’empêcher de rire face à sa dernière question. C’est fou comme les gens ont tendance à associer Ash comme l’une de tes nombreuses conquêtes.« Ash ? C’est quasiment le quatrième membre de la bande » Tu peux sentir la jalousie qui vient se loger sur le visage de la belle Nippone et tu ne peux t’empêcher de t’en délecter. « Pourquoi, tu pensais peut-être qu’elle était ma femme ? » Cette simple idée créer en toi un fou rire qu’il est difficile de contrôler.  

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Elle ne sait plus quoi penser. Ni quoi décider. Elle a envie d’en apprendre davantage sur Chuck : sur sa vie, sur ses passions, sur ce qu’il aime ou déteste. Elle a envie de passer davantage de temps avec lui, à ses côtés : à rire de rien, à avoir des conversations philosophiques, à s’apprendre mutuellement des langues. Mais cette enfant, aussi mignonne soit-elle, remet plein de chose en question. Maiko n’a même pas vingt ans. Elle est trop jeune pour endosser le rôle de belle-mère. N’est-ce pas ? Trop de responsabilités pour un si petit être. Un dilemme qui commence à lui donner la migraine. Néanmoins elle écoute son aîné avec attention, plein de bonnes volontés. Elle veut le croire, lui faire confiance. « Merci… d’être sincère avec moi. ». Elle ne le jugera pas. Chuck le sait. Les choix que l’ont fait dans la vie, on les assume. Et ils se rejoignent tous les deux sur ce point. Demandant enfin au bel apollon l’identité de l’inconnue qui semble très bien connaître le trio, sa réponse lui fait prendre une moue boudeuse des plus adorables. « … On sait jamais. Elle est jolie. ». Elle ne peut le nier. Alors oui, qu’elle soit une ex, petite amie comme plan régulier, cela à traverser l’esprit de Maiko pendant un moment. Pas vraiment de sa faute. La jalousie, elle ne connaît pas ; elle apprivoise ce sentiment comme elle peut. « Je… Il y autre chose, dont je dois te parler. ». Soirée pourrie bonsoir. « Tu sais, sur le bateau… Les cocktails qu’on a bu… Bah, il n’y avait pas que de l’alcool dedans. Enfin, je sais pas trop ce que Daw a mis dedans mais voilà. ». Elle se masse longuement le visage. Cette information lui fait peur. Elle ne veut pas que ce qu’ils ont vécu soit dû à une quelconque drogue. Ce fut bien trop beau, bien trop puissant, pour que tout s’écroule ainsi. « Désolée je… Je me prends sûrement trop la tête… J’dois te faire chier avec tout ça... I’m just like those annoying young girls. ». Tout ce qu’elle déteste. Alors Maiko pose sa main sur la poignée de la porte, prête à quitter la voiture de Chuck.

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Tu as joué cartes sur table, cette fois les dés sont jetés et tu le sais il n’y a pas le moindre retour en arrière possible. Ça te rend anxieux toi qui d’habitude te fiches pas mal du regard des autres. Son avis à elle pourtant compte. Oui, ça te ferait peut-être même de la peine si elle en venait à te dire que tu es un déchet de la société, un pauvre con à qui elle ne veut même plus donner l’heure après avoir pu entendre ton mea-culpa. Étrangement elle te remercie et tu te détends un peu. Tu peux sentir qu’un tas de questionnement flotte encore dans sa tête et qu’elle ne sait sans doute pas vraiment quoi faire de ça. Normal dira tu. Qui ne serait pas un peu bousculé par de telles informations. « Merci de m’avoir écouté… et sache que s’il y a d’autres questions j’y répondrai ». C’est le cas. Tu n’as pas envie de lui cacher quoi que ce soit. Pourquoi ? Tu ne sais pas, mais c’est comme ça. Tu suis ton instinct et ce dernier te dit qu’avec elle tu te dois d’être complètement toi mieux encore, tu peux te le permettre. C’est un détail non négligeable comme un mec comme toi qui à la fâcheuse tendance à ne faire confiance à personne et à te jouer d’autrui. Tu passes nonchalamment, par habitude, ta main dans ta tignasse bouclée. « C’est vrai », reconnais-tu. Oui Ash est ravissante. Dire le contraire serait mentir et tu as pour habitude te dire ce que tu penses. « Mais ce n’était pas la plus jolie fille de cette soirée » dis tu en plongeant des prunelles dans les siennes. En parlant de cette soirée, voilà qu’elle te propose de t’y replonger. Tu la laisses faire et elle pique ta curiosité alors qu’elle avoue avoir une confession à te faire. Les cocktails… tu t’en souviens comme si c’était hier. Un rire t’échappe alors qu’elle te fait savoir qu’ils n’étaient pas uniquement composés d’alcool. « Well, these guy know how to enjoy himself ». L’alcool, la drogue, tout ça tu connais alors tu ne te permettras pas de juger, mais tu ne peux t’empêcher de te demander pourquoi elle ressent le besoin de te le dire. « Est-ce que ça change les choses pour toi ? » tu marques une pause. « J’veux dire savoir qu’on à fait ça sous quelque chose ? ». Peut être les choses auraient elles étaient très différentes si ce Daw ne s’était pas joué de ses invités. « I wouldn’t have say annoying. I think you’re cute » dis tu en attrapant sa main alors qu’elle s’apprête à partir. « So… what are we gonna do ? » tu marques une pause et tu ajoutes pour lui signifier que la balle et dans son camp. « Est-ce que c’est la dernière fois qu’on se voit ? ».

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Cette soirée a réellement pris une tournure qu’elle n’aurait jamais imaginé. Elle qui était partit de la maison mercure dans l’objectif de s’amuser avec des amies, voilà qu’elle se retrouve dans cette voiture à avoir une discussion des plus sérieuses. Alors que la seule chose dont Maiko rêve à ce moment précis, c’est de se jeter aux bras du métisse pour l’embrasser. Il lui a manqué. Bien plus que de raison. Mais non, elle reste vissée à son siège, à parler de choses qui lui font peur. Peur d’être déçue, peur d’être rejetée. Son cœur lui hurle de faire confiance à Chuck, mais bêtement elle se dit que l’homme est trop parfait pour ne rien cacher. Lorsqu’ils parlent d’Ash, il lui avoue que ce n’était pas la plus jolie fille de la soirée. Tout en insistant son regard dans le sien. Alors forcément, Maiko elle rougit. Encore et toujours. Pas étonnant qu’il soit producteur. Seules de belles paroles sortent de sa bouche. Elle ne lui répond rien, gardant cachée sa joie quant à cette information. La nippone préfère changer de sujet, à contre cœur. Histoire que tout soit mis à plat. Daw, cet adorable salaud. « … Non. Je suis certaine que j’aurai été la même. Ça a peut être juste… accélérer la chose. ». Elle n’a jamais eu froid aux yeux la petiote. Quand quelqu’un lui plaît, homme comme femme, elle fonce. Elle attaque. Ce n’est pas son genre de se laisser draguer ou de faire traîner en longueur la séduction. Cute ? L’est-elle vraiment à ce moment là ? Bien trop certaine d’ennuyer Chuck avec toutes ses questions, elle s’apprête à partir lorsque ce dernier la retient. Et ses phrases la poignardent en plein cœur. Alors elle se retourne vers lui, les yeux de nouveau remplis de larmes. « Non… Non… Je… Je veux te revoir… Je veux apprendre à te connaître… Je veux partager des choses avec toi... ». Maiko se pince les lèvres, pour s’empêcher de pleurer à nouveau. « I want to become someone in your life... ».

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